Exposition universelle de 1893

World's Columbian Exposition
World's Columbian Exposition
Vue sur la Cour d'honneur et son Grand Bassin avec la statue de la République et l'Administration Building (mai 1893).
Général
Type-BIE Universelle
Catégorie Expo historique
Thème Le 400e anniversaire de l'arrivée de l'explorateur Christophe Colomb dans le Nouveau Monde
Surface 280 ha
Inventions Grande roue, trottoir roulant
Fréquentation 27 300 000
Participants
Nombre de pays 50
Localisation
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Ville Chicago
Site Jackson Park
Coordonnées 41° 47′ 24″ nord, 87° 34′ 48″ ouest
Chronologie
Candidature 1882
Attribution 1890
Date d'ouverture
Date de clôture
Éditions Universelles
Précédente Exposition universelle de Paris de 1889
Suivante Exposition internationale de Bruxelles de 1897
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
(Voir situation sur carte : États-Unis)
World's Columbian Exposition
Géolocalisation sur la carte : Illinois
(Voir situation sur carte : Illinois)
World's Columbian Exposition

L'Exposition universelle de 1893, officiellement World's Columbian Exposition ou Columbian World’s Fair, est une exposition internationale qui se tint du au à Chicago, dans l'État de l'Illinois, aux États-Unis. Elle eut lieu cette année-là dans le cadre des célébrations du 400e anniversaire de l'arrivée de l'explorateur Christophe Colomb dans le Nouveau Monde[1]. L'Exposition attira 27,3 millions de visiteurs[2].

Plusieurs grandes villes américaines furent candidates pour accueillir l'Exposition, mais Chicago battit sans mal ses trois principales rivales : New York, Washington et Saint-Louis (Missouri).

Le plan de l'Exposition universelle de Chicago fut conçu en grande partie par les architectes et paysagistes John Wellborn Root, Daniel Burnham (également directeur des travaux), Frederick Law Olmsted[3]. et Charles B. Atwood[4]. Il s'agit du prototype de ce que Burnham et ses collègues pensèrent qu'une ville devait être. Elle a été conçue selon les principes de conception des Beaux-Arts, à savoir les principes de l'architecture néo-classique européenne basés sur la symétrie, l'équilibre des formes et la splendeur. Elle introduisit une nouvelle dimension moderniste en valorisant l'innovation technique et industrielle.

La couleur blanche du matériau généralement utilisée pour recouvrir les façades des bâtiments a valu au parc des expositions son surnom de « ville blanche » (White City). De nombreux architectes de renom conçurent ses 14 « grands bâtiments ». Des artistes et des musiciens participèrent à l'évènement et beaucoup réalisèrent également des représentations et des œuvres d'art inspirées par l'exposition. Cet événement eut un effet novateur sur l'architecture de Chicago, et d'une manière générale, sur les arts et l'industrie aux États-Unis.

L'exposition servit de cadre à plusieurs congrès internationaux parmi lesquels le congrès international d'historiens au cours duquel Frederick Jackson Turner présenta sa théorie de La Frontière[5], le congrès mondial des organisations représentatives des femmes, présidé par Bertha Honoré Palmer, qui représenta la voix de près de 500 femmes issues de 27 pays, le congrès international des mathématiciens, présidé par Felix Klein qui prononça un discours pour la future coopération internationale des mathématiciens, mais aussi le Parlement des religions qui eut pour objectif de nouer un dialogue global interconfessionnel.

  1. « Vue d'ensemble de l'Exposition universelle, Chicago, 1893 », sur World Digital Library, (consulté le )
  2. (en) Julie K. Rose, « World's Columbian Exposition: Introduction », Université de Virginie (consulté le )
  3. « Vue d'ensemble de l'exposition universelle, Chicago, 1893 », sur World Digital Library, (consulté le )
  4. « World's Columbian Exposition », dans Encyclopædia Britannica (lire en ligne [archive du ]) (archive du 2017-07-13) (consulté le )
  5. Jean-Michel Lacroix, Histoire des États-Unis, Paris, Presses universitaires de France, 2007 (2e éd.) (ISBN 978-2-13-056074-6), p. 298.

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