En écologie, les facteurs abiotiques représentent l'ensemble des facteurs physico-chimiques d'un écosystème ayant une influence sur une biocénose donnée. C'est l'action du non-vivant sur le vivant. Opposables aux facteurs biotiques, ils constituent une partie des facteurs écologiques de cet écosystème. Les facteurs abiotiques sont indépendants de la flexibilité[Quoi ?][réf. souhaitée]. Bien qu'ils soient impossibles à lister de façon exhaustive, on peut les classer en plusieurs catégories :
Le développement des espèces est variable en fonction de la structure, de la composition, de la teneur en humus et de la richesse en vie microbienne des sols. Par exemple, les plantes halophiles se développent en milieu salé, les orties sur sols riches en nitrates.
la quantité, la qualité de l'eau et sa répartition dans l'écosystème : l'eau constitue à la fois un élément indispensable au développement des êtres vivants, et un milieu de vie pour les organismes aquatiques (voir aussi cycle de l'eau),
la température : pratiquement, la majeure partie des êtres vivants se développent à des températures peu variables, certaines tolérant de plus grandes variations cependant. Certains animaux et espèces microbiennes tolèrent des températures extrêmes,
l'air qui permet la dissémination du pollen et des spores, mais impose aussi des contraintes par l'intermédiaire des vents (fréquence, intensité et direction) ;