Les feuillus sont des angiospermes dicotylédones apparus il y a 140 millions d'années. Leur caractéristique fondamentale est la présence de cellules spécialisées dans le transport de la sève : les vaisseaux. Les feuillus sont des arbres produisant des feuilles bien développées, par opposition aux conifères ou résineux dont la forme des feuilles est réduite à des aiguilles. Ils perdent leurs feuilles, sensibles au gel ou au dessèchement et se dispensent ainsi de les protéger. Les angiospermes comptent 250 000 à 300 000 espèces, dans 12 000 genres regroupés en 445 familles, elles-mêmes reparties en 56 ordres [1].
En Europe de l'Ouest, la plupart des feuillus sont des arbres à feuillage caduc (ou décidus), c'est-à-dire qui perdent leurs feuilles en automne, par exemple le chêne, le mûrier, le peuplier. Mais certains ont un feuillage persistant, comme le houx, le laurier, ou le chêne vert.
Dans le monde, les feuillus sont les végétaux qui contribuent le plus aux émissions d'isoprène dans l'air (COV qui les rend plus tolérants à la chaleur et aux UV solaires, mais contribue aussi à certains phénomènes de pollution de l'air liés aux smogs et à l'ozone troposphérique)[2], alors que les résineux émettent d'autres types de COV-non méthaniques (terpènes, qui sont des chaines d'isoprène et qui contribuent aussi à modifier le climat et la qualité de l'air aux échelles locales et régionales).