Fosse Sainte-Catherine - Saint-Mathias | |
Le puits Sainte-Catherine en 2011, sur une friche. | |
Puits Sainte-Catherine | |
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Coordonnées | 50,327292, 3,24445[BRGM 1] |
Début du fonçage | 1777 |
Mise en service | 1778 |
Profondeur | 350 mètres |
Étages des accrochages | 210, 231, 279 et 323 mètres |
Arrêt | 1839 (extraction) |
Remblaiement ou serrement | 1840 |
Puits d'exhaure Saint-Mathias | |
Coordonnées | 50,3265, 3,244644[BRGM 2] |
Début du fonçage | 1777 |
Mise en service | 1778 |
Profondeur | 276 mètres |
Étages des accrochages | 200, 231 et 276 m |
Arrêt | 1839 (exhaure) |
Remblaiement ou serrement | 1840 |
Administration | |
Pays | France |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Commune | Aniche |
Caractéristiques | |
Compagnie | Compagnie des mines d'Aniche |
Ressources | Houille |
Concession | Aniche |
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La fosse Sainte-Catherine - Saint-Mathias, également orthographiée Sainte Catherine - Saint Mathias de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Aniche. Les travaux commencent en 1777, la houille y est découverte pour la première fois par la Compagnie d'Aniche dans la nuit du . À partir de là, l'exploitation se développe peu à peu, tout en restant faible. La fosse Saint-Laurent - Sainte-Thérèse est commencée en 1779 et mise en service l'année suivante, mais lorsqu'elle est fermée en 1786, l'exhaure cesse au puits Saint-Laurent, ce qui entraîne l'inondation des quatre puits, les puits Sainte-Catherine et Saint-Mathias sont abandonnés, la compagnie est au bord de la ruine.
La fosse Sainte-Barbe - Saint-Waast est alors immédiatement mise en chantier un peu plus de 250 mètres au nord. En 1793, la fosse Saint-Hyacinthe est mise en chantier, mais les travaux sont retardés à cause de l'invasion autrichienne, et la fosse n'ouvre qu'en 1802. Entretemps, la fosse Aglaé est mise en chantier à Auberchicourt en 1798, mais elle est envahie par les eaux et abandonnée en 1799. La Compagnie des mines d'Aniche décide donc de rouvrir la fosse Sainte-Catherine - Saint-Mathias en 1804, ce qui lui permet d'avoir trois fosses productives.
La Compagnie continue ainsi l'exploitation de la houille à Aniche. La fosse Espérance est mise en chantier en 1817 à Auberchicourt, à la suite de l'échec de la fosse La Paix, abandonnée à l'état d'avaleresse. À la fin des années 1830, la Compagnie n'exploite que quatre fosses, dont trois sont relativement anciennes. Une fosse est ouverte à Mastaing de 1835 à 1838, mais trop au sud, la houille n'y est pas découverte. Le fonçage de la Fosse Aoust commence en 1836. En , un groupe d'associés venus de Cambrai se rend maître de la Compagnie, ils entreprennent sa réorganisation complète. Le fonçage de la fosse d'Aoust est poursuivi, mais c'est la découverte de la houille à Somain, en 1839, qui permet enfin à la Compagnie d'Aniche de prendre son essor. Dès lors, toutes les vieilles fosses sont fermées, à l'exception de celle de l'Espérance.
En 1992, Charbonnages de France installe un sondage de décompression au nord de la fosse. Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France retrouve les puits, les met en sécurité, puis les équipes d'exutoires de grisou et de têtes de puits matérialisées. Ils sont tous deux dans une ancienne verrerie. La démolition d'une partie de celle-ci en 2007 laisse le puits Sainte-Catherine sur un terrain vague, sans son exutoire de grisou.
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