Fosse Sainte-Marie | |
La fosse Sainte-Marie vers 1960, à gauche le puits no 1, à droite, le puits no 2. | |
Puits Sainte-Marie n° 1 | |
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Coordonnées | 50,340948, 3,230345[BRGM 1] |
Début du fonçage | 1856 ou 1857 |
Mise en service | 1863 |
Profondeur | 516 mètres |
Étages des accrochages | 265, 348, 428 et 508 mètres |
Arrêt | 1960 (extraction) 1968 (aérage) |
Remblaiement ou serrement | 1969 |
Puits Sainte-Marie n° 2 | |
Coordonnées | 50,340769, 3,231328[BRGM 2] |
Début du fonçage | 1907 |
Profondeur | 523 mètres |
Étages des accrochages | 265, 348, 428 et 508 mètres |
Arrêt | 1960 (extraction) 1968 (aérage) |
Remblaiement ou serrement | 1969 |
Administration | |
Pays | France |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Commune | Auberchicourt |
Caractéristiques | |
Compagnie | Compagnie des mines d'Aniche |
Groupe | Groupe de Douai |
Ressources | Houille |
Concession | Aniche |
Protection | Patrimoine mondial (2012)[note 1] |
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La fosse Sainte-Marie de la Compagnie des mines d'Aniche est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Auberchicourt. Son fonçage commence en 1856 ou 1857 à la suite de l'ouverture de la fosse Traisnel, alors que la fosse Archevêque est encore en cours de fonçage. Dans la partie occidentale de sa concession, la Compagnie d'Aniche entreprend également la fosse Notre-Dame. La fosse Sainte Marie commence à extraire en 1861 ou 1863. Le chevalement en bois est remplacé par un chevalement métallique en 1888.
Un second puits est ajouté en 1907. Il est destiné à l'aérage et à l'extraction. La fosse est détruite pendant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite au début des années 1920, le puits Sainte-Marie no 1 est doté d'un chevalement en béton armé. Des cités sont bâties.
La Compagnie des mines d'Aniche est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Douai. Les puits sont approfondis à 508 mètres en 1951. Des habitations supplémentaires sont également construites. La fosse cesse d'extraire en 1960 après avoir produit 8 166 000 tonnes de houille, elle assure alors l'aérage pour la fosse Delloye jusqu'en 1968. Les puits sont remblayés en 1969. Les installations sont alors détruites, le chevalement de Sainte-Marie no 2 est détruit en , celui de Sainte-Marie no 1, en .
Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits Sainte-Marie nos 1 et 2. Il subsiste quelques bâtiments de la fosse, ainsi que ses cités et ses terrils nos 125 et 125A. Le terril no 125A a été classé le au patrimoine mondial de l'Unesco.
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