Fourmi

Formicidae, Formicoidea · Formicidés

Formicidae
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100–0 Ma
Albien supérieur – Présent[1].
416 collections
Classification
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Sous-embr. Hexapoda
Classe Insecta
Sous-classe Pterygota
Infra-classe Neoptera
Super-ordre Holometabola
Ordre Hymenoptera
Sous-ordre Apocrita
Infra-ordre Aculeata

Super-famille

Formicoidea
Pilgrim et al., 2008[2]

Famille

Formicidae
Latreille, 1809

Les fourmis sont des insectes hyménoptères du sous-ordre des Apocrites, qui constituent la famille des Formicidés (Formicidae).

Ce sont des animaux eusociaux qui forment des colonies appelées fourmilières, comportant de quelques dizaines d'individus à plusieurs millions et parfois extrêmement complexes. Certaines espèces forment des supercolonies de plusieurs centaines de millions d'individus. Les sociétés de fourmis ont une division du travail (polyéthisme d'âge et de caste), une communication entre individus et une capacité à résoudre des problèmes complexes. Ces analogies avec les sociétés humaines ont depuis longtemps été une source d'inspiration et le sujet d'études scientifiques.

Plus de 16 600 espèces[a] de fourmis sont reconnues en 2023[3],[4] mais il en reste probablement des milliers à découvrir[b]. Les fourmis ont une répartition cosmopolite (elles ont colonisé toutes les régions terrestres à l'exception du Groenland et de l'Antarctique) et atteignent une particulière densité dans les milieux tropicaux et néotropicaux[6]. Bien que les fourmis représentent moins d'un pour cent des espèces d'insectes, leur population estimée à un milliard de milliards d'individus est telle que la masse de la myrmécofaune[c] excède le poids de l'humanité et représente 10 à 15 % de la biomasse animale dans beaucoup d'habitats[8], cette masse conjuguée à celle des termites représentant le tiers de la biomasse animale de la forêt amazonienne[9].

Le succès évolutif des fourmis est en grande partie dû à leur organisation sociale, à leur plasticité génétique associée à la présence de nombreux éléments mobiles dans le génome, et à leur opportunisme alimentaire[10].

  1. Moreau CS, Bell CD, Vila R, Archibald SB, Pierce NE, « Phylogeny of the ants: diversification in the age of angiosperms », Science, vol. 312, no 5770,‎ , p. 101–104 (PMID 16601190, DOI 10.1126/science.1124891, Bibcode 2006Sci...312..101M, S2CID 20729380)
  2. Zoologica Scripta, 12/08/2008
  3. AntWeb.
  4. (en) carte situant les différentes espèces répertoriées, sur antmaps.org
  5. Anne Freitag, Tanja Schwander, Olivier Broennimann et Aline Dépraz, « Opération fourmis, les résultats du premier recensement participatif des espèces de fourmis vaudoises », Bulletin de la Société vaudoise des Sciences Naturelles, vol. 99,‎ , p. 13-27 (ISSN 0037-9603).
  6. (en) N. Kusnezov, « Number of species of ants in fauna of different latitudes », Evolution, vol. 11,‎ , p. 298–299.
  7. « Définition - Myrmécofaune », sur Futura (consulté le ).
  8. (en) Carlos M. Herrera et Olle Pellmyr, Plant animal interactions. An evolutionary approach, John Wiley & Sons, (lire en ligne), p. 211.
  9. (en) Edward O. Wilson, « The Arboreal Ant Fauna of Peruvian Amazon Forests : A First Assessment », Biotropica, vol. 19, no 3,‎ , p. 245-251 (ISSN 0006-3606, DOI 10.2307/2388342).
  10. Luc Passera, L'organisation sociale des fourmis, Privat, , p. 313.


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