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(2 ans, 11 mois et 16 jours)
Drapeau officiel |
Emblème officiel |
Devise | Liberté, Égalité, Fraternité |
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Hymne | La Marseillaise |
Statut |
Régime républicain de résistance Gouvernement en exil |
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Texte fondamental | Lois constitutionnelles de 1875[1] |
Capitale |
Londres (siège du CNF) Brazzaville |
Langue(s) | Français |
Religion | État séculier |
Monnaie | Franc français |
Seconde Guerre mondiale | |
Appel du 18 Juin, acte fondateur de la France libre | |
Philippe Pétain signe l'armistice franco-allemand | |
Pétain investi chef de l'État Français (régime de Vichy) | |
Formation du gouvernement de défense de l'Empire (Conseil de défense de l'Empire) | |
Formation du gouvernement national français (Comité national français) | |
La « France libre » est renommée « France combattante » | |
Création du Comité français de libération nationale (CFLN) | |
Les Forces françaises libres fusionnent dans l'Armée française de la Libération |
Président | Charles de Gaulle |
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Du 11 juillet 1940 au 24 septembre 1941 | Conseil de défense de l'Empire |
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Du 24 septembre 1941 au 3 juin 1943 | Comité national français |
Chef du gouvernement | Charles de Gaulle |
Chambre haute | Sénat (De 1938 à 1940) |
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Chambre basse | XVIe législature (De 1936 à 1940[2]) |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
La France libre est le mouvement de résistance à la fois militaire et politique fondé à Londres par le général de Gaulle à la suite de son appel du . La veille, le , face à la progression allemande, Philippe Pétain, chef du gouvernement de la IIIe République, avait appelé l’armée française à cesser les combats pendant les négociations de l'armistice avec les Allemands, qui en signèrent la convention le .
Quelques semaines plus tard, le , l'Assemblée nationale, réunie à Vichy, vota une loi constitutionnelle en vue de rédiger une nouvelle Constitution et délégua les pleins pouvoirs constituants à Pétain. Le lendemain, Pétain se déclare, par le premier des actes constitutionnels de Vichy, « chef de l'État français » (régime de Vichy).
Dans le même temps, le général de Gaulle négocie avec les Britanniques pour être reconnu comme le chef d'un gouvernement en exil alors qu'il estime que le régime de Vichy est « illégitime, nul et non avenu ». Il forme le Conseil de défense de l'Empire, annoncé le par le manifeste de Brazzaville, à la suite du ralliement de diverses colonies, notamment l’Afrique-Équatoriale française (AEF) à partir de la fin août 1940. Cela donne à la France libre une assise territoriale, l'équivalent d'une capitale, Brazzaville en AEF, et un potentiel de soldats coloniaux et de ressources.
La France libre rassemble les Français libres ralliés au général de Gaulle, qui ont en commun le refus de la défaite de 1940 et la volonté de poursuivre le combat contre l’envahisseur allemand et ses alliés, sous les ordres du général de Gaulle, en Angleterre, dans l'empire colonial mais aussi en France métropolitaine, où se mettent en place progressivement des réseaux liés au Bureau central de renseignements et d'action (BCRA). Les forces armées ralliées à la France libre sont appelées Forces françaises libres (FFL).
Le , la « France libre » est renommée « France combattante » par le Comité national français pour marquer l'alliance entre la France libre et « des groupements qui à l'intérieur du pays participaient activement à la résistance »[3] et forment la Résistance intérieure française.
Le 3 juin 1943, la France libre (ou France combattante) devint l'une des composantes du Comité français de libération nationale (CFLN). La capitale de la France libre est alors transférée de Brazzaville à Alger. La séance inaugurale de l'Assemblée consultative provisoire se tient au palais Carnot d’Alger, le . La même année, le 1er août 1943, les Forces françaises libres (FFL) fusionnent avec l'Armée d'Afrique giraudiste pour former l'Armée française de la Libération.