Président Société du Mont-Pèlerin | |
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Neustifter Friedhof (d) |
Nom dans la langue maternelle |
Friedrich August Hayek |
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britannique (à partir de ) autrichienne |
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Karl Wittgenstein (oncle maternel) Leopoldine Kalmus (d) (tante par alliance) |
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Distinctions | Liste détaillée Membre associé de la Société d'économétrie () Bourse Guggenheim () Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel () Ordre du Mérite pour la science et l'art (en) () Ordre du Mérite du Land de Bade-Wurtemberg () Prix Hanns Martin Schleyer (en) () Médaille présidentielle de la Liberté Membre de la British Academy Ordre Pour le Mérite pour les sciences et arts (d) Anneau d’honneur de la ville de Vienne Docteur honoris causa de l'université de Salzbourg Ordre Pour le Mérite |
Archives conservées par |
La Route de la servitude (), Droit, législation et liberté (), La présomption fatale (d), La Constitution de la liberté |
Friedrich Hayek, né Friedrich August von Hayek le à Vienne et mort le à Fribourg-en-Brisgau, est un économiste et philosophe austro-britannique[2]. Hayek est l'un des penseurs les plus importants du libéralisme au XXe siècle.
Il est considéré comme un économiste et un penseur politique majeur[3]. Hayek a servi durant la Première Guerre mondiale et a déclaré que son expérience de la guerre et son désir d'aider à éviter de nouveau les erreurs qui ont amené ce conflit ont inspiré sa carrière de penseur et d'économiste. Il a travaillé dans le domaine de l'économie de l'information, il a analysé les causes des crises économiques en particulier de celle de 1929, il a développé aussi une théorie de l'entrepreneuriat, du rôle des institutions politiques et des réformes nécessaires selon lui du système monétaire moderne. Hayek s'est intéressé à de nombreux champs de la connaissance humaine, comme l'économie, le droit, la psychologie, la philosophie ou la science politique. Sa pensée est principalement exprimée dans les livres La Route de la servitude (1944), La Constitution de la liberté (1960) et Droit, législation et liberté (1973), qui constituent des ouvrages majeurs de la pensée libérale et traditionaliste.
Ses analyses sur les crises et sur les cycles économiques lui ont valu le Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel en 1974[4],[5], qu'il partage avec Gunnar Myrdal, pour « ses travaux pionniers dans la théorie de la monnaie et des fluctuations économiques et pour son analyse de l'interdépendance des phénomènes économiques, sociaux et institutionnels »[6]. Il appartient aux côtés de Menger et de von Mises à l'École autrichienne qui prône un libéralisme différent du libéralisme néo-classique majoritaire. L'école autrichienne récuse la mathématisation de l'économie. Elle considère que les crises économiques sont causées par des bulles spéculatives provoquées par le système bancaire lui-même. Elle se sépare ainsi du modèle dominant, incarné notamment par Milton Friedman, qui avance que les crises ont des origines extérieures au système économique.
Il vécut en Autriche, au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Allemagne et a été naturalisé britannique en 1938. Il passa la majeure partie de sa vie académique à la London School of Economics (LSE), et enseigna également à l'université de Chicago, l'université de Fribourg-en-Brisgau et l'université de Salzbourg.
« [He was] almost certainly the most consequential thinker of the mainstream political right in the twentieth century. It is just possible that he was the most consequential twentieth century political thinker, right or left, period. »
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