Date |
– Traités de paix
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Lieu | Europe de l'Est, Europe centrale, Balkans, Scandinavie, Pologne, Allemagne, Mer Baltique |
Issue |
Victoire soviétique décisive
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Changements territoriaux | Annexion des pays baltes et de la Bessarabie par l'URSS ; avancée vers l'ouest de la frontière entre l'Allemagne et la Pologne. |
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Militaires
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Militaires
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Théâtre européen de la Seconde Guerre mondiale
Batailles
Front de l’Est
Prémices :
Guerre germano-soviétique :
Front nord :
Front central :
Front sud :
Front nord :
Front central :
Front sud :
Front nord :
Front central :
Front sud :
Front central :
Front sud :
Allemagne :
Front nord et Finlande :
Europe orientale :
Campagnes d'Afrique, du Moyen-Orient et de Méditerranée
L'expression de front de l'Est (européen) désigne, dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale, le théâtre d'opérations qui oppose plus particulièrement l'Allemagne nazie à l'Union soviétique entre juin 1941 et mai 1945. Ces deux régimes autocratiques se livrent une guerre totale qui ignore les conventions de Genève et se déroule d'abord en Union soviétique, puis dans les pays de l'Europe de l'Est occupés par les forces de l'Axe ou alliés au Reich, et enfin en Allemagne nazie. L'Allemagne bénéficie au départ du soutien de l'Italie fasciste, de la Hongrie, de la Roumanie et de la Finlande. Du côté des Alliés, l'Union soviétique est soutenue par des unités polonaises et roumaines, puis, au fil de la conquête de l'Europe de l'Est par l'Armée rouge, par les armées roumaine, bulgare et yougoslave. Bien qu'ils soient rarement directement engagés dans des actions militaires sur le front de l'Est, le Royaume-Uni et les États-Unis fournissent un soutien économique sensible à l'Union soviétique ; la France est, avec la Roumanie, le seul pays européen à compter des combattants simultanément engagés dans les deux camps lors des opérations en Union soviétique : la Légion des volontaires français et la division Charlemagne soutiennent le Reich et ses alliés, alors que l'escadrille Normandie-Niémen est engagée aux côtés des pilotes soviétiques.
Les noms donnés à ce théâtre d'opérations sont nombreux et varient suivant les pays. Les Russes (et les Soviétiques avant eux) appellent ce conflit la « Grande Guerre patriotique » (russe : Великая Отечественная Война), par référence à la guerre patriotique de 1812 contre Napoléon Ier[A 7],[1]. Les Allemands nomment le conflit « front de l'Est » (allemand : die Ostfront[2][réf. à confirmer]), « campagne orientale » (allemand : der Ostfeldzug) ou « campagne de Russie » (allemand : der Rußlandfeldzug)[3]. Les Finlandais, qui combattent aux côtés des Allemands de juin 1941 à septembre 1944, qualifient la partie des combats qui se déroule alors sur leur territoire de guerre de Continuation, perçue comme une prolongation de la guerre d'Hiver de 1939-1940. Ailleurs, on parle également de « front russe ».
Il s'agit du plus grand théâtre d'opérations de la Seconde Guerre mondiale et probablement de toute l'histoire militaire. Le front de l'Est est le lieu d'une guerre acharnée, occasionnant d'énormes destructions et des déportations de masse, entraînant, par suite de la guerre elle-même, des massacres, famines, maladies et conditions météorologiques extrêmes, d'importantes pertes tant civiles que militaires. Les pertes humaines sur le front de l'Est sont estimées à plus de 30 millions de morts[4], parmi lesquels on compte au moins 16,9 millions de civils dont 9 millions d'enfants. Les pertes matérielles s'avèrent également colossales avec 1 700 villes et 70 000 villages détruits ou incendiés rien qu'en Union soviétique[5], où les dégâts totaux avoisinent les 2,6 milliards de roubles[6].
Ce théâtre d'opérations est essentiellement terrestre et ne sollicite pas le recours aux armes les plus innovantes du moment (missiles V1 et V2, bombes atomiques). Il sera néanmoins déterminant en termes de destructions et de victimes dans la chute du Troisième Reich[7],[8], préalablement à la guerre soviéto-japonaise qui conduira à la fin de la Seconde Guerre mondiale. La défaite du IIIe Reich à l'Est de l'Europe, conjuguée à l'engagement occidental dans le Pacifique, en Afrique du Nord, en Italie et en Europe occidentale, entraînera la destruction de l'Allemagne comme puissance militaire, sa division pendant plus de quarante ans en deux États antagonistes, la constitution d'un bloc soviétique (derrière le rideau de fer) en Europe de l'Est et en Chine et l'accession de l'Union soviétique au rang de superpuissance mondiale.
Le 9 mai, jour de la reddition allemande pour le fuseau horaire de Moscou, demeure une fête nationale tant en Russie post-soviétique que dans certaines des anciennes républiques soviétiques (День Победы, littéralement « le Jour de la Victoire »).
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