Front populaire | |
Fondation | 14 juillet 1935 |
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Disparition | Novembre 1938 |
Élections concernées par l'alliance | Élections législatives de 1936 (XVIe législature) |
Organisations politiques concernées | Parti radical Union socialiste républicaine Section française de l'Internationale ouvrière Parti d'unité prolétarienne Parti communiste |
Représentation à l'Assemblée nationale | 386 / 608 |
Idéologie | Socialisme Radicalisme Communisme Antifascisme Pacifisme |
Couleurs | Rouge |
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En France, le Front populaire est une coalition politique de gauche, formée en vue des élections législatives de 1936 autour du Parti radical, de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) et du Parti communiste.
Ayant remporté une majorité de sièges, elle donne naissance à quatre gouvernements entre et . Le premier est dirigé par le socialiste Léon Blum, les deux suivants par le radical Camille Chautemps et le dernier par Léon Blum à nouveau. Les communistes les soutiennent mais n'y participent pas.
La victoire du Front populaire aux élections est un choc pour une grande partie de la bourgeoisie. À l'inverse, elle suscite en soutien un large mouvement de grève dans les usines en et . Pourtant élu sur un programme modéré, le gouvernement nouvellement formé appuie alors, par la négociation des Accords de Matignon, l'instauration d'importantes réformes sociales, comme la réduction du temps de travail à 40 heures par semaine ou la création de deux semaines de congés payés.
Après deux ans au pouvoir marqués par de nombreuses dissensions, la coalition éclate devant le refus du Sénat d'accorder à Léon Blum les pleins pouvoirs financiers pour faire face à une crise économique et monétaire. Le radical Édouard Daladier lui succède à la présidence du Conseil en .
Près d'un siècle après sa disparition, le Front populaire reste une des références majeures de la gauche française. La coalition des partis de gauche formée en vue des élections législatives de 2024 y fait directement référence.