Le Fugitive Slave Act (loi sur les esclaves fugitifs) est le nom donné à deux textes de loi du Congrès des États-Unis votés, respectivement, le et le (dans le cadre du compromis de 1850[1] entre les États Sudistes agraires et esclavagistes et les États Nordistes industriels et abolitionnistes) et statuant sur les modalités d'extradition des esclaves évadés et de leur retour à leur propriétaire.
Bien que le problème de l'extradition des auteurs de crimes et de délits soit évoqué dans la Constitution de 1787 (précisément dans la section 2 de l’article IV), la question de la coopération entre les différents États quant l'extradition des esclaves fugitifs n’est pas explicitement mentionnée, en effet un esclave qui fuit un propriétaire pour acquérir sa liberté dans un autre État commet-il un crime ? Devant le flou juridique, les différentes convictions entre esclavagistes et abolitionnistes rendent cette coopération très délicate, voire conflictuelle ce qui pousse le Congrès à légiférer sur ce point précis.