Totas las (/eras) personas que vaden libras e egaus en dignitat e en dret. Que son dotadas d'arrason e de consciéncia e que las cau hèr l'ua dab l'auta dab esperit de fraternitat.
Norme fébusienne
Toutes las (/eras) persounes que nachen libres e egaus en dinnitat e en dret. Que soun doutades de rasoû e de counscienci e qu'ous cau ayi entre eres dap û esperit de fraternitat.
Le terme « gascon » a aussi servi à désigner l'ensemble de l’occitan du XVIIe siècle[22] au début du XIXe siècle[23],[24],[25]. Il a parfois été appelé aquitain[26],[27]. La Gascogne n'existant plus comme entité politique ou administrative depuis le XIe siècle, on la définit parfois de nos jours comme la région où l'on parle le gascon[28].
↑Le gascon n'a plus de code ISO 639-3, gsc est déprécié depuis 2007 : (en) « Gascon [gsc] », sur sil.org (consulté le ).
↑ a et b« Variété propre au 'triangle aquitain', Pyrénées-Garonne-Océan, avec une extension au SE où la limite court à l'E de la Garonne jusqu'au col de Port, englobant le Couserans ariégeois, le gascon constitue un ensemble très original de parlers qui au cours des siècles s'est rapproché du modèle languedocien alors qu'aux origines on perçoit une spécificité suffisante pour que les Leys d'Amors le qualifient encore au XIVe siècle de “lengatge estranh”. Ses caractéristiques, qui le lient étroitement, au niveau phonétique tout au moins, à l'ibéroroman (essentiellement castillan), couvrent dans leur majorité le domaine tout entier ; mais cette personnalité se détache tout aussi nettement en matière de morphologie verbale. » Jacques Allières, Manuel de linguistique romane, Honoré Champion, Paris, 2001, p. 230, § 3.3.1.4
↑P. Bec, La langue occitane, Que sais-je, PUF 1995, p. 44.
↑Jean-Marie Klinkenberg, Des langues romanes. Introduction aux études de linguistique romane, De Boeck, 2e édition, 1999,
↑La langue se divise en trois grandes aires dialectales : le nord-occitan (limousin, auvergnat, vivaro-alpin), l'occitan moyen, qui est le plus proche de la langue médiévale (languedocien et provençal au sens restreint), et le gascon (à l'ouest de la Garonne). in Encyclopédie Larousse
↑(en) Max Wheeler, « Occitan », in Martin Harris, Nigel Vincent, The Romance Languages, Routledge, 1997 Aperçu en ligne
↑« Gascon, a Romance dialect of southwestern France, is usually classified as a dialect of Occitan », The New Encyclopaedia Britannica, vol. 8, p. 860
↑Article « Gascon » rédigé par Peter V. Davies, Encyclopedia of the Languages of Europe, éd. Glanville Price, Oxford, 1998, p. 190-191
↑« Qu’un dictionnaire de l’occitan médiéval inclut le gascon, c’est là une option qui de nos
jours n’a plus besoin de se justifier, malgré le témoignage des Leys d’Amors et du
fameux Descort de Raimbaut de Vaqueiras qui, comme on sait, comptent le gascon à
l’égal du français, de l’italien, etc. parmi les langues étrangères. C’est que, malgré tout ce
qu’on a pu avancer, la composante occitane du gascon semble être trop manifeste pour
qu’on la sacrifie à ses idiosyncrasies. », Introduction au Dictionnaire de l'occitan médiéval (DOM), Fascicule 1, éd. W.D. Stempel, Tübingen 1996, p. VIX [1]
↑(oc) Generalitat de Catalonha, Lei der occitan, aranés en Aran, Barcelone, Generalitat de Catalonha, (lire en ligne)
↑Jean-Pierre Chambon & Yan Greub, « Note sur l'âge du (proto)gascon », Revue de linguistique romane no 66, 2002, p. 473-495
↑Jacques Allières, Les scriptae occitanes V. Gascogne, Béarn, Max Niemeyer Verlag, Tübingen, 1995.
↑Achille Luchaire, Étude sur les idiomes pyrénéens de la région française, 1879, p. 193. : « Si, à l'exemple de l'un de nos meilleurs romanistes, M. Chabaneau, nous qualifions le gascon de langue, ce n’est pas que nous méconnaissions le lien qui le rattache à la langue d'oc ; c'est en raison du grand nombre de caractères originaux qui lui font une place tout à fait à part parmi nos dialectes du Midi. »
↑Édouard Bourciez, La langue gasconne, La Revue méridionale, t. III, no 6, 15 décembre 1922, p. 477. — « […]. Si nous donnons au gascon ce nom de « langue » qui lui a souvent été dénié, c’est que, tout en se rattachant de près à la langue d'oc parlée dans la moitié méridionale de l’ancienne Gaule, il s’en est cependant séparé par des caractères originaux et distinctifs. »
↑Gerhard Rohlfs, Le Gascon : Études de philologie pyrénéenne, Tübingen; Pau, Verlag Max Niemeyer ; Marrimpouey Jeune, coll. « Beihefte zur Zeitschrift für romanische Philologie », , 2e éd. (1re éd. 1935), 252 p. (ISBN9783484520257 et 3484520256, OCLC3345494, lire en ligne), p. 1. — « Si l’on s’est habitué à considérer le catalan comme une langue à part, il faudra, certes, rendre le même honneur au gascon. ».
↑Pierre Bec, Manuel pratique d’occitan moderne, 1973, p. 26. : Le gascon, « une langue très proche [de l’occitan], certes, mais spécifique (et ce dès les origines), au moins autant que le catalan. »
↑Certains citent aussi Jean-Pierre Chambon et Greub, Y., "Note sur l’âge du proto-gascon", Revue de linguistique romane, juillet-août 2003, p. 477-493, mais Chambon précise qu'ensuite le protogascon a convergé vers l'occitan
↑Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées unesco_352
↑Pierre Bec, La Langue occitane (PUF, Que sais-je ? no 1059, 128 pages (1963, 5e édition 1986, 6e édition corrigée janvier 1995, épuisé), (ISBN2-13-039639-9)
↑Pey de Garros, dans le prologue en français "au lecteur" de ses poésies gasconnes: «Noz deux langages principaux, sont le François celtique, et lé Gascon. Ie parleray du nostre. Il y a quelque diuersité de langage, terminaison de motz, & pronuntiation, entre ceulx d'Agenois, Quercy, autres peuples de deça, & nous: non pas tele que nous n'entendions l'vn l'autre: aussi nostre langage par vn mot general est appelé Gascon.»
↑Alain Viaut cite le dictionnaire languedocien de l'Abbé de Sauvages (1785) : D'où il résulte que non seulement le provençal, mais tous les idiomes gascons des provinces méridionales sont du ressort de notre dictionnaire. Alain Viaut, « Pratiques et représentations de l'occitan en Aquitaine », in Variable territoriale et promotion des langues minoritaires, MSHA, 2007, p. 146 [lire en ligne]
↑Le célèbre imposteur George Psalmanazar, originaire de la basse vallée du Rhône est décrit comme parlant français « avec un fort accent gascon » par Charles-Athanase Walckenaer, Vies de plusieurs personnages célèbres : des temps anciens et modernes, Laon, 1830, [lire en ligne]
↑Jasmin se dit poète gascon, mais toute sa production est en languedocien.
↑F. Mistral, dans l'article « dialeite » du Trésor du Félibrige (Lou tresor dou Felibrige), distingue même le gascon et l'aquitain.
↑J. Ronjat utilise la dénomination aquitain. cf. J. Ronjat, Grammaire historique des parlers provençaux modernes, Montpellier 1930-1941
↑Encyclopédie Larousse : Le mot « Gascogne » ne s'applique qu'à l'aire des parlers gascons.