Gelugpa

Monastère de Drepung à Lhassa

L'école gelug, guéloug, geluk, guéloukpa ou guélougpa (tibétain : དགེ་ལུགས་པ, Wylie : dge lugs), surnommée secte[1] ou école[2] des bonnets jaunes, est la plus récente des quatre lignées du bouddhisme tibétain[3].

La tradition gelug fut fondée par Tsongkhapa (1357-1419), à partir des traditions de l’époque, en particulier kadampa dont gelug a repris le nom (nouveau kadampa). Elle visait à subordonner les pratiques tantriques à la formation textuelle de base (sutras et philosophie), et prôner un célibat strict, à savoir le monachisme. Le nom de gelug est généralement interprété comme « vertueux », mais certains[4] y ont vu la contraction de Geden lug ou Ganden Lug signifiant « tradition de Ganden », traduction en tibétain de Tushita (en) et nom de son premier monastère[5].

C'est le ganden tripa, et non le dalaï-lama, qui est à la tête de l'école gelugpa[6].

  1. DGE-LUGS-PA ou SECTE DES BONNETS JAUNES, universalis.fr : « École bouddhiste dominante au Tibet depuis le xviie siècle, la tradition des dGe-lugs-pa (« modèle de vertu » en tibétain), surnommé secte des Bonnets jaunes, est la secte dont sont issus le dalaï-lama et le panchen-lama. »
  2. Françoise Pommaret, Bhoutan: Forteresse bouddhique de l'Himalaya, p. 117
  3. (en) The Princeton dictionary of buddhism par Robart E. Buswell Jr et Donald S. Lopez Jr aux éditions Princeton University Press, (ISBN 0691157863), page 238.
  4. Alexander Berzin
  5. Berzin 1991.
  6. (en) Jeffrey Hopkins, Emptiness in the Mind-Only School of Buddhism: Dynamic Responses to Dzong-ka-ba's the Essence of Eloquence, p. 7

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