Geoffrey Hinton

Geoffrey Hinton
Hinton en 2024
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Howard Everest Hinton (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Prix Turing ()
Prix Princesse des Asturies de la recherche scientifique et technique ()
Prix Nobel de physique ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Geoffrey Everest Hinton, né le à Wimbledon (Royaume-Uni), est un chercheur britanno-canadien spécialiste de l'intelligence artificielle, de la psychologie cognitive et plus particulièrement des réseaux de neurones artificiels.

De 2013 à 2023, il a partagé son temps entre Google (Google Brain) et l'université de Toronto, avant d'annoncer en mai 2023 son départ de Google en alertant sur les risques émergents liés à l'intelligence artificielle[1],[2].

Hinton est co-auteur d'un article très cité publié en 1986, qui a popularisé l'algorithme de rétropropagation pour l'entraînement des réseaux de neurones multicouches[3], bien que l'article ne soit pas le premier à proposer cette approche[4]. Hinton est considéré comme une figure de proue dans la communauté de l'apprentissage profond[5]. Le modèle de reconnaissance d'images AlexNet, conçu en collaboration avec ses étudiants Alex Krizhevsky et Ilya Sutskever pour le défi ImageNet de 2012, a constitué une percée dans le domaine de la vision par ordinateur[6]. En 2017, il a cofondé l'Institut Vecteur à Toronto et en est devenu le scientifique en chef[7],[8].

Hinton a reçu avec Yoshua Bengio et Yann Le Cun le prix Turing de 2018 pour ses travaux sur l'apprentissage profond. Ils sont parfois appelés les « pères fondateurs » de l'intelligence artificielle[1],[9].

En mai 2023, Hinton a démissionné de Google afin de pouvoir « s'exprimer librement sur les risques de l'IA ». Il a exprimé des préoccupations concernant l'utilisation délibérée par des acteurs malveillants, le chômage technologique et les risques existentiels lié à l'intelligence artificielle générale[10],[1]. En 2024, après avoir reçu le prix Nobel il a appelé à des recherches urgentes en sécurité de l'IA afin de déterminer comment contrôler des systèmes plus intelligents que les humains[11],[12].

Il est co-lauréat avec John Joseph Hopfield du prix Nobel de physique en 2024 pour « leur découvertes fondamentales et inventions qui ont rendu possible l'apprentissage automatique et les réseau de neurones artificiels »[13].

  1. a b et c « Intelligence artificielle : l'avertissement d'un des pères fondateurs », sur Le Figaro, (consulté le )
  2. Le Point magazine, « Les 5 dangers de l’IA selon Geoffrey Hinton, un de ses pionniers », sur Le Point, (consulté le ).
  3. InternetActu, « Comment dépasser les limites du deep learning ? », sur Le Monde, (consulté le )
  4. (en) Juergen Schmidhuber, « Deep Learning in Neural Networks: An Overview », Neural Networks, vol. 61,‎ , p. 85–117 (DOI 10.1016/j.neunet.2014.09.003, arXiv 1404.7828, lire en ligne, consulté le )
  5. Pierre Benhamou, « Les pionniers de l'IA Yann LeCun, Geoffrey Hinton et Yoshua Bengio remportent le prix Turing », sur ZDNet, (consulté le )
  6. (en) Sharon Goldman, « 10 years later, deep learning ‘revolution’ rages on, say AI pioneers Hinton, LeCun and Li », sur VentureBeat, (consulté le )
  7. « Le « parrain » de l'apprentissage profond », sur La Presse+, (consulté le )
  8. (en) « Geoffrey Hinton has a hunch about what’s next for AI », sur MIT Technology Review (consulté le )
  9. « Pour le père fondateur de l'IA, les progrès actuels sont « effrayants » », sur Les Echos, (consulté le )
  10. « Les 4 dangers de l'IA selon Geoffrey Hinton, un de ses pionniers », sur euronews, (consulté le )
  11. (en) Christiaan Hetzner, « New Nobel Prize winner, AI godfather Geoffrey Hinton, says he’s proud his student fired OpenAI boss Sam Altman », sur Fortune (consulté le )
  12. Edward Back, « L’un des pères fondateurs de l’IA prévient : « personne ne sait vraiment si nous serons capables de les contrôler » », sur Futura (consulté le )
  13. Denis Delbecq, « Le Nobel de physique récompense les pionniers de l’intelligence artificielle », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).

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