Georges Clemenceau

Georges Clemenceau
Illustration.
Georges Clemenceau en 1904
(portrait photographique par Paul Nadar).
Fonctions
Membre de l'Académie française[1]

(11 ans et 3 jours)
Élection 21 novembre 1918
Secrétaire perpétuel Étienne Lamy
Frédéric Masson
René Doumic
Prédécesseur Émile Faguet
Successeur André Chaumeix
Président du Conseil des ministres français

(2 ans, 2 mois et 2 jours)
Président Raymond Poincaré
Gouvernement Clemenceau II
Législature XIe et XIIe (Troisième République)
Coalition PRS-RS-ARD-GR-FR
Prédécesseur Paul Painlevé
Successeur Alexandre Millerand

(2 ans, 8 mois et 25 jours)
Président Armand Fallières
Gouvernement Clemenceau I
Législature IXe (Troisième République)
Coalition PRS-ARD-SI-RI
Prédécesseur Ferdinand Sarrien
Successeur Aristide Briand
Ministre de la Guerre

(2 ans, 2 mois et 2 jours)
Président Raymond Poincaré
Président du Conseil Lui-même
Gouvernement Clemenceau II
Prédécesseur Paul Painlevé
Successeur André Lefèvre
Ministre de l'Intérieur

(3 ans, 4 mois et 6 jours)
Président Armand Fallières
Président du Conseil Ferdinand Sarrien
Lui-même
Gouvernement Sarrien
Clemenceau I
Prédécesseur Fernand Dubief
Successeur Aristide Briand
Sénateur français

(17 ans, 9 mois et 4 jours)
Circonscription Var
Groupe politique Gauche démocratique
Prédécesseur Ernest Denormandie (sénateur inamovible)
Successeur Gustave Fourment
Député français

(17 ans, 7 mois et 5 jours)
Élection 20 février 1876
Réélection 14 octobre 1877
21 août 1881
4 octobre 1885
6 octobre 1889
Circonscription Seine (18e arrondissement de Paris) (1876-1885)
Var (Draguignan) (1885-1893)
Législature Ire, IIe, IIIe, IVe et Ve (Troisième République)
Groupe politique Union républicaine puis Extrême gauche
Prédécesseur Auguste Maurel (Var)
Successeur Joseph-Auguste Jourdan (Var)

(1 mois et 5 jours)
Élection 8 février 1871
Circonscription Seine
Législature Assemblée nationale de 1871
Président du conseil municipal de Paris

(4 mois et 27 jours)
Prédécesseur Henri Marmottan
Successeur Barthélemy Forest
Biographie
Nom de naissance Georges Benjamin Clemenceau
Surnom Le Tigre
Le Tombeur de ministères
Le Premier Flic de France
Le Briseur de grèves
Le Père la Victoire
Date de naissance
Lieu de naissance Mouilleron-en-Pareds (Vendée)
Date de décès (à 88 ans)
Lieu de décès Paris 16e (Seine)
Nature du décès Insuffisance rénale
Sépulture Cimetière de Mouchamps (Vendée)
Nationalité Française
Parti politique Sans étiquette
Fratrie Albert Clemenceau
Conjoint
Mary Plummer (m. 1869–1891)
Enfants Michel Clemenceau
Madeleine Clemenceau-Jacquemaire
Famille Clemenceau
Diplômé de Faculté de médecine de Paris (1865)
Profession Médecin
Journaliste

Signature de Georges Clemenceau

Georges Clemenceau
Présidents du conseil municipal de Paris
Chefs du gouvernement français

Georges Clemenceau (/kle.mɑ̃.so/[N 1]), né le à Mouilleron-en-Pareds (Vendée) et mort le à Paris (Seine), est un homme d'État français, président du Conseil de 1906 à 1909 puis de 1917 à 1920.

Fils de médecin et médecin lui-même, il est maire du 18e arrondissement de Paris puis président du conseil municipal de Paris au début de la Troisième République. Il est député entre 1871 et 1893, siégeant en tant que républicain radical. Il défend l'amnistie pour les communards et milite en faveur de la restitution de l'Alsace-Moselle.

Anticlérical mais aussi notamment athéiste, il prône la séparation des Églises et de l'État et s'oppose à la colonisation, faisant tomber le gouvernement Jules Ferry sur cette question. Fondateur du journal La Justice, il travaille ensuite à L'Aurore et prend une part active dans la défense du capitaine Dreyfus. En 1899, il publie le livre L'Iniquité sur l'affaire Dreyfus. En 1902, il est élu sénateur dans le Var, mandat qu'il occupe jusqu'en 1920, bien qu'il ait précédemment critiqué l'institution du Sénat, tout comme la présidence de la République.

Nommé ministre de l'Intérieur en , surnommé « le Tigre » et se désignant lui-même comme « le premier flic de France », il réprime durement les grèves — ce qui l'éloigne des socialistes — et met un terme à la querelle des Inventaires. À la fin de l'année 1906, il devient président du Conseil, fonction qu'il occupe pendant près de trois ans et qu'il cumule avec celle de ministre de l'Intérieur.

En 1913, il fonde le journal L'Homme libre, qu'il rebaptise L'Homme enchaîné après avoir essuyé la censure ; fervent opposant à l'Empire allemand, il se montre en effet critique envers l'action des gouvernements français en place lors de la Première Guerre mondiale.

En , il est de nouveau nommé président du Conseil et forme un gouvernement consacré à la poursuite de la guerre. Partisan farouche d'une victoire totale sur l'Empire allemand, il poursuit la guerre et se voit attribuer le surnom de « Père la Victoire » à l'issue du conflit. Il négocie ensuite à la conférence de la paix de Paris, où il affiche une forte hostilité envers l'Allemagne. Par la suite, en 1919, il fait promulguer la loi des huit heures et remporte les élections législatives à la tête du Bloc national, une coalition rassemblant la droite et le centre.

Bien que très populaire dans l'opinion publique, il refuse de se présenter à l'élection présidentielle de janvier 1920 après avoir été mis en minorité lors du vote préparatoire du groupe républicain à l'Assemblée nationale. Il quitte alors la tête du gouvernement et se retire de la vie politique.

  1. Titulaire du fauteuil 3 de l'Académie, il n'y siège jamais.


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