Un graffiti (\ɡʁa.fi.ti\ ; de l’italien graffito, via son pluriel graffiti (même sens qu’en français), dérivé du latin graphium, « stylet ») est une inscription ou un dessin exécuté de manière généralement illicite dans l'espace public (mur, monument, transports en commun, toilettes publiques, etc.). Il peut être considéré comme une forme d'expression spontanée, parfois comme une forme d'art, et en même temps comme une dégradation, jugée illégale dans la plupart des pays. On en connaît depuis l'Antiquité. De nombreux outils peuvent être employés pour la réalisation de graffitis : charbon, pinceau, rouleau, craie, objets contondants, et, depuis leur invention au cours des années 1960, peinture aérosol en bombe et marqueurs.
En France, l'acte de vandalisme consiste à détruire, dégrader ou détériorer volontairement le bien d'autrui. Le graffiti et les autres inscriptions non autorisées — mur, plafond, métro ou bus — constituent de tels actes de vandalisme[1].
La pratique du graffiti peut être motivée par diverses raisons : communiquer un message politique, militant ou critique, transmettre des informations, dénoncer ou attaquer, détourner sur un mode humoristique, l'expression de sentiments, ou une pratique d'ordre esthétique. Toute personne qui pratique le graffiti ne voit pas son geste comme étant absolument celui d'un « artiste ». De même, tout artiste qui se revendique comme adepte de l'art urbain ne considère pas systématiquement ses productions comme étant du graffiti. Enfin, si le graffiti est destiné à être vu (ce qui n'est pas toujours le cas), l'opinion que l'on en a dépend essentiellement du contexte.