Date |
1 octobre 1990 - 4 août 1993 (2 ans, 10 mois et 3 jours) (première phase, jusqu'aux accords d’Arusha) 7 avril - 18 juillet 1994 (3 mois et 11 jours) (deuxième phase, jusqu'à la victoire du FPR) . |
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Lieu | Rwanda |
Issue |
Victoire du FPR :
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Changements territoriaux | Rwanda |
FPR (front patriotique rwandais) Soutien Ouganda États-Unis[1] |
FAR (Forces armées rwandaises) Interahamwe Impuzamugambi Soutien et présence militaire France Zaïre |
Fred Rwigema
† Peter Bayingana † Paul Kagame |
Juvénal Habyarimana
† Déogratias Nsabimana † Augustin Bizimungu |
20 000 FPR [2] | 35 000 FAR [2]
688 soldats français[3] |
5 000 tués Génocide : 800 000 morts (estimation ONU) - plus d'un million de morts (recensement rwandais) |
La guerre civile rwandaise (1990 - 1994) opposa l’armée patriotique rwandaise du Front patriotique rwandais (FPR) aux Forces armées rwandaises (FAR) de la dictature rwandaise hutu du président Juvénal Habyarimana, fermement soutenu par l'engagement politique et militaire français. Cette guerre civile voire ethnique se déroula en deux phases au Rwanda : la première entre 1990 et 1993, année des accords d'Arusha, puis, durant le génocide des Tutsi, entre avril et juillet 1994. Il prit fin définitivement avec la victoire militaire et la prise du contrôle du pays par le FPR. Après une montée en puissance de 1990 à 1994 (arrestation de 10 000 Tutsis en et massacres de masse successifs sur cette période), le génocide des Tutsis intervient dans cette guerre civile comme solution finale de la deuxième république hutue pour tenter de rester en place. Cette guerre est parfois considérée comme « ethnique » mais l'assimilation des belligérants à des ethnies est aujourd'hui remise en cause[4].