Date |
– (1 an et 19 jours) |
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Lieu | Tripolitaine, Mer Égée |
Issue |
Victoire italienne |
Changements territoriaux | L'Italie conquit la Tripolitaine, la Cyrénaïque, le Fezzan, et le Dodécanèse. |
Royaume d'Italie Émirat d'Asir[1] |
Empire ottoman Ordre Senussi |
Théâtre libyen : Augusto Aubry Carlo Caneva Rodolfo Graziani Pietro Badoglio Emilio De Bono Enrico Caviglia
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Théâtre libyen : Ismail Enver Mustafa Kemal Ahmed Sharif El-Senussi Ali Fethi Okyar Rauf Orbay Ali Fuat Cebesoy Fahreddin Pacha Omar al-Mokhtar Mehmet Recep Peker Nuri Conker (en) |
100 000 soldats engagés au cours de la guerre[2] | 8 000 turcs et 20 000 libyens (stationnés en Libye au début de la guerre)[3] |
3 431 morts[2] : 1 432 morts au combat et 1 948 morts de maladie ; 4 220 blessés[4] | 14 000 morts[5] ; 10 000 tués au cours de représailles ou d’exécutions[6] |
La guerre italo-turque (turc : Trablusgarp Savaşı, « Guerre de Tripolitaine » ; italien : Guerra di Libia, « guerre de Libye ») est un conflit qui oppose l'Empire ottoman et le royaume d'Italie du au .
Ce conflit permet à l'Italie de conquérir les provinces ottomanes de Tripolitaine, de Cyrénaïque et du Fezzan. Ces provinces forment une colonie, la Libye italienne. Durant ce conflit, les forces italiennes occupent le Dodécanèse dans la mer Égée. L'Italie a accepté de rétrocéder ces îles à l'Empire ottoman lors du traité d'Ouchy[7] (aussi connu sous le nom de « traité de Lausanne » car il est signé au château d'Ouchy à Lausanne en Suisse). Cependant, par manque de précision du texte, la Turquie renonce finalement à ses revendications sur les îles du Dodécanèse au profit de l'Italie par l'article 15 du traité de Lausanne de 1923.
Ce conflit est un signe précurseur de la Première Guerre mondiale, car il réveille les nationalismes dans les Balkans. Voyant la facilité avec laquelle les Italiens ont battu les Ottomans désorganisés, les membres de la Ligue balkanique attaquent l'Empire ottoman avant même la fin des hostilités avec l'Italie.
Le , le pilote italien Giulio Gavotti, en mission de reconnaissance, largue quatre grenades sur les troupes ottomanes, réalisant ainsi le premier bombardement aérien de l'histoire[8].
Le futur président de la Turquie et chef de la guerre d'indépendance turque, Mustafa Kemal Atatürk se distingue militairement dans ce conflit en tant que jeune officier.