Hannah Arendt

Hannah Arendt
Hannah Arendt en 1958
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière de Bard College (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Johanna ArendtVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Prusse (-)
apatride (-)
américaine (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Domiciles
Berlin (à partir de ), New York (jusqu'en ), Königsberg, Hanovre, Heidelberg, Marbourg, Lindener Marktplatz 2 (Hanovre) (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Conjoints
Günther Anders (de à )
Heinrich Blücher (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Henriette Arendt (en) (tante)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
New School for Social Research (en) (à partir de )
Université de Chicago (-)
Jewish Cultural Reconstruction, Inc. (en) (-)
Schocken Books (en) (-)
Conference on Jewish Social Studies (en) (-)
The New Yorker
Brooklyn College
Université Columbia
Université de Californie à Berkeley
Université Yale
Université Northwestern
Université Wesleyenne
Université de PrincetonVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Mouvement
Maîtres
Influencée par
Distinctions
Prononciation
Œuvres principales
signature de Hannah Arendt
Signature
Plaque commémorative sur le lieu d'inhumation au cimetière du Bard College, à Annandale-on-Hudson (État de New York).

Hannah Arendt, née Johanna Arendt[1] le à Hanovre et morte le dans l'Upper West Side (New York), est une politologue, philosophe et journaliste allemande naturalisée américaine, connue pour ses travaux sur l’activité politique, le totalitarisme, la modernité et la philosophie de l'histoire.

Elle soulignait toutefois que sa vocation n'était pas la philosophie mais la théorie politique (« Mein Beruf ist politische Theorie »)[2]. C'est pourquoi elle se disait « politologue » (« political scientist »)[3] plutôt que philosophe. Son refus de la philosophie est notamment évoqué dans Condition de l'homme moderne où elle considère que « la majeure partie de la philosophie politique depuis Platon s'interpréterait aisément comme une série d'essais en vue de découvrir les fondements théoriques et les moyens pratiques d'une évasion définitive de la politique »[4].

Ses ouvrages sur le phénomène totalitaire sont étudiés dans le monde entier et sa pensée politique et philosophique occupe une place importante dans la réflexion contemporaine. Néanmoins, certaines de ses thèses, comme le développement de la notion de Totalitarisme ont été vivement critiqués par certains historiens, à l'instar de Ian Kershaw. Ses livres les plus célèbres sont Les Origines du totalitarisme (1951 ; titre original : The Origins of Totalitarianism), Condition de l'homme moderne (1958) et La Crise de la culture (1961). Le mot totalitarianism exprime l'idée que la dictature ne s'exerce pas seulement dans la sphère politique, mais dans toutes, y compris les sphères privée et intime, quadrillant toute la société et tout le territoire. Son livre Eichmann à Jérusalem, publié en 1963 à la suite du procès d'Adolf Eichmann en 1961, où elle développe le concept de la banalité du mal, a fait l'objet d'une controverse internationale.

  1. (en) Kelsey Wood (Pulaski Technical College), « Hannah Arendt bio at Literary Encyclopedia », sur Litencyc.com (consulté le ).
  2. (de) « Entretien télévisé avec Günter Gaus, diffusé à la télévision allemande le 28 octobre 1964 ».
  3. Hannah Arendt, Essays in Understanding 1930-1954, New York, Harcourt, Brace & Co, 1994, p. 428.
  4. Arendt 1983, p. 285.

Developed by StudentB