Henri II, né le à Saint-Germain-en-Laye et mort le à Paris, est roi de France de 1547 à sa mort. Deuxième fils de François Ier et de Claude de France, il devient l'héritier du trône à la mort de son frère aîné François de France, en 1536. Il reçoit alors les titres de dauphin et de duc de Bretagne.
Sacré roi de France le [1] à Reims, il prend comme emblème le croissant de lune. Ses devises sont Plena est œmula solis (« L'émule du soleil est pleine ») et Donec totum impleat orbem (« Jusqu'à ce qu'elle remplisse le monde tout entier »).
Roi parfaitement représentatif de la Renaissance française, Henri II poursuit en partie l'œuvre politique et artistique de son père. Il continue les guerres d'Italie, en concentrant son attention sur l'empire de Charles Quint qu'il parvient à mettre en échec. Henri II maintient la puissance de la France.
Son image est attachée à celle de son influente favorite, Diane de Poitiers.
Son règne se termine cependant sur des événements défavorables comme la défaite de Saint-Quentin (1557) et le traité du Cateau-Cambrésis qui met un terme au rêve italien.
Son règne marque également l'essor du protestantisme qu'il réprime avec davantage de rigueur que son père. Devant l'importance des adhésions à la Réforme, Henri II ne parvient pas à régler la question religieuse, qui débouche après sa mort sur les guerres de Religion.
Le , lors d’un tournoi tenu rue Saint-Antoine à Paris (devant l'ancien hôtel des Tournelles), il est blessé d'un éclat de lance dans l'œil par Gabriel de Montgommery, capitaine de sa garde écossaise. Il en meurt dix jours plus tard.