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L'honorable |
Henry Parkes ( – ) est un homme politique australien qui fut surnommé le « père de la fédération » (the Father of Federation) pour le rôle primordial qu'il joua dans la création de la fédération australienne.
Il fut le premier partisan de la création d'un Conseil fédéral australien, un précurseur de la Fédération australienne à l'époque où celle-ci n'était qu'une colonie britannique et il est généralement considéré comme le plus éminent des fondateurs du pays. Parkes a été décrit au cours de sa vie par le Times comme « le dirigeant le plus figuratif de la politique australienne ». Alfred Deakin l'a décrit ainsi :
« bien que ni riche ni polyvalente, sa personnalité était de grande envergure, solide et imposante, reposant sur des qualités élémentaires de la nature humaine transcendées par un esprit puissant. Il était coulé dans le moule d'un grand homme et même s'il a souffert de nombreuses mesquineries, rancunes et carences, il était un Titan autodicdate au cerveau brillant qui a trouvé au Parlement son champ de bataille et dont les ressources de caractère et l'intelligence lui ont permis lors de ses dernières années d'éclipser tous ses contemporains. »[1]
Parkes était grand, robuste, à la personnalité imposante. C'était un orateur qui évitait les envols de la rhétorique et parlait comme un homme des champs à des hommes des champs, avec beaucoup d'efficacité, en dépit de quelques difficultés à contrôler ses pensées. Il n'était pas allé à l'école longtemps mais il avait lu beaucoup. On a dit de lui qu'il avait des manières rustres et qu'il avait trop conscience de sa supériorité, mais le fait d'avoir été bien reçu par Carlyles et Tennyson donne à penser qu'il ne manquait pas de charme. Il s'est intéressé aux débuts littéraires des premiers écrivains australiens hommes et fut l'ami de deux d'entre eux: Charles Harpur et Henry Kendall. Il était mauvais gestionnaire de ses affaires, il dépensait tout ce qu'il avait et il est mort sans le sou.
Pourtant, il savait évidemment être bon gestionnaire quand il le voulait, car il a su s'entourer de ministres des finances compétents dans ses gouvernements et qui ont su gérer les finances de l'état. Il était vaniteux et capricieux et a souvent démissionné de son siège parlementaire simplement pour se faire réélire peu après. Il n'était pas socialiste mais il était partisan des droits d'expression du peuple et pendant la plus grande partie de sa vie parlementaire a été un grand défenseur de leur cause. Dans ses dernières années, cependant, il semble avoir été entraîné par la forte opposition conservatrice qu'il a rencontré et il a pratiqué une législation sociale moins avancée que celle à laquelle on aurait pu s'attendre. Très tôt, il reconnut la nécessité d'une fédération et, quand il a vu que cette création allait vraiment devenir possible il s'est battu vigoureusement pour elle, alors que de nombreux dirigeants politiques en Nouvelle-Galles du Sud avaient peur de franchir le pas. Son caractère indomptable qui a fait d'un ouvrier agricole le premier ministre de la colonie et son intuition de la nécessité d'une fédération australienne, lui ont permis de rentrer par la grand porte dans l'histoire de son pays[2].
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