Hip-hop

Hip-hop
Origines stylistiques Funk, disco, soul, rhythm and blues, dub, reggae, toasting, lecture performée, spoken word, griot, scat, talking blues, jazz
Origines culturelles Années 1970 ; Bronx, New York, Drapeau des États-Unis États-Unis
Instruments typiques Turntablism (platines), synthétiseur, boîte à rythmes, batterie, guitare, basse, piano, beatboxing, voix

Sous-genres

Hip-hop alternatif, hip-hop chrétien, rap politique, hip-hop expérimental, gangsta rap, rap hardcore, horrorcore, nerdcore, cloud rap, mumble rap

Genres dérivés

Breakbeat, oldschool jungle, drum and bass, trip hop, grime, breakbeat hardcore, neo soul, big beat, trap

Genres associés

Country rap, hip-house, crunk, jazz rap, nu metal, ragga, reggaeton, rap rock, rapcore, rap metal, ghettotech, glitch hop, new jack swing, hip-hop psychédélique

Le hip-hop[1],[2] est une culture et un genre musical de musique populaire, caractérisé par un rythme accompagné par son expression musicale, le rap[2], et de l'ensemble des cultures urbaines et artistiques qui le constituent et l'entourent, né à New York dans le South Bronx à la toute fin des années 1960 et au début des années 1970. La culture hip-hop reconnaît 5 disciplines : le rap (ou MCing), le DJing, le breakdance (ou b-boying), le graffiti et le beatboxing. C'est néanmoins par son expression musicale qu'il est le plus connu à partir de la fin du XXe siècle, bien que cela n'ait pas été le cas à ses débuts, mais de ce fait, le hip-hop est souvent réduit à la musique rap[2],[3] ou musique hip-hop[2],[4].

Originaire des ghettos noirs et latinos de New York, il se répand dans l'ensemble du pays puis gagne progressivement les quartiers populaires du monde entier à partir des années 1980 et 1990, au point de devenir une culture urbaine des plus importantes, et même dominante.

Son expression musicale est elle-même souvent appelée rap, ce qui constitue un raccourci dans la mesure où ce terme ne s'applique qu'à la parole, scandée et saccadée, propre au MCing. La musique hip-hop peut en effet revêtir plusieurs formes, voire se limiter aux seuls beats du DJ (disc jockey), auquel cas le terme rap ne convient pas.

La musique hip-hop new school désigne la seconde vague du hip-hop, ayant émergé entre 1983 et 1984 avec des chansons de groupes comme Run–DMC et de rappeurs tels que LL Cool J. L'âge d'or du hip-hop désigne une période d'innovation ancrée au milieu des années 1980 et au début des années 1990. Des groupes et artistes notables de cette période incluent la Juice Crew, Public Enemy, Eric B. and Rakim, Boogie Down Productions et KRS-One, EPMD, Slick Rick, Beastie Boys, Kool G Rap, Big Daddy Kane, Ultramagnetic MCs, De La Soul, et A Tribe Called Quest, respectivement. Le gangsta rap est un sous-genre du hip-hop qui se consacre le plus souvent à un mode de vie violent et à des conditions de misère au sein de la jeunesse afro-américaine. Schoolly D, N.W.A, Ice-T, Ice Cube, et les Geto Boys en sont les groupes et artistes clés, connus pour mêler paroles sociales et politiques issues du rap politique et histoires de criminels courantes dans le gangsta rap[5].

  1. (en) Merriam-Webster Dictionary entry on hip-hop, sur merriam-webster.com : A subculture especially of inner-city youths who are typically devotees of rap music; the stylized rhythmic music that commonly accompanies rap; also rap together with this music.
  2. a b c et d (en) « Rap », sur Encyclopædia Britannica : « Rap, musical style in which rhythmic and/or rhyming speech is chanted (“rapped”) to musical accompaniment. This backing music, which can include digital sampling (music and sounds extracted from other recordings), is also called hip-hop, the name used to refer to a broader cultural movement that includes rap, deejaying (turntable manipulation), graffiti painting, and break dancing. »
  3. (en) « Rap », sur AllMusic.
  4. (en) « hip-hop », sur Encyclopædia Britannica : « Hip-hop, cultural movement that attained widespread popularity in the 1980s and ’91s; also, the backing music for rap, the musical style incorporating rhythmic and/or rhyming speech that became the movement’s most lasting and influential art form. »
  5. Michele Lamont, The Cultural Territories of Race : Black and White Boundaries, University of Chicago Press, (lire en ligne), p. 334.

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