Histoire des eaux d'Aix-en-Provence

Aix-en-Provence (latin Aquae Sextiae, « Eaux de Sextius ») porte dans son nom même son statut de ville thermale. Paradoxalement, alors que ses eaux sont reconnues pour leur qualité et que, depuis le , Aix-en-Provence possède le qualificatif officiel de « ville d'eaux », les Romains ont souhaité faire venir l'eau par aqueduc vers la cité d'Aquae Sextiae (future Aix-en-Provence), souvent par le moyen de techniques remarquables. Avec le déclin de l'Empire romain, les aqueducs tombent en désuétude et la ville ne compte plus que sur ses sources d'eaux pour son approvisionnement, ce qui pose de nombreux soucis lors des périodes de sécheresse où de nombreuses fontaines sont à sec. Il faut attendre les lourds travaux du XIXe siècle pour assister à un nouvel essor de l'approvisionnement en eau et que la ville se dote de structures lui permettant de compter sur de grosses réserves d'eau pour sa consommation, mais aussi son embellissement.

Aix-en-Provence possède aujourd'hui de nombreuses fontaines, pour la plupart construites au XVIIe et XVIIIe siècles, qui lui donnent l'image d'une ville aux eaux abondantes. L'histoire montre pourtant qu'Aix n'a pas toujours bénéficié de telles quantités d'eau et a dû construire un important réseau de canalisations pour se doter de l'eau qu'elle possède aujourd'hui.


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