I have a dream (traduit en français par « Je fais un rêve[1],[2] ») est le nom donné au discours prononcé le par le pasteur baptiste et militant américain Martin Luther King, devant le Lincoln Memorial, à Washington, D.C., durant la Marche sur Washington pour l'emploi et la liberté. Devant plus de 250 000 manifestants, King en appelle solennellement à la fin du racisme aux États-Unis et revendique l'égalité des droits civiques et économiques entre Blancs et Afro-Américains. Point d'orgue du Mouvement des droits civiques, le discours est considéré aux États-Unis comme l'un des plus importants du XXe siècle[3].
Le discours débute par une référence à la Proclamation d'émancipation qui a libéré plusieurs millions d'esclaves en 1863. King déclare ensuite « qu’un siècle plus tard, le Nègre n'est toujours pas libre »[4]. Poursuivant son discours, il s’écarte peu à peu de ses notes et improvise une anaphore, martelant l'expression « I have a dream » après que Mahalia Jackson lui a crié : « Parle-leur de ton rêve, Martin[5] ! » Celui-ci décrit alors son rêve de liberté et d'égalité émergeant d'un monde marqué par l'esclavage et la haine[6]. Selon le journaliste Jon Meacham, par cette seule phrase, Martin Luther King rejoint Jefferson et Lincoln parmi les hommes qui ont façonné les États-Unis modernes[7].
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