L’ibadisme (arabe : الاباضية al-ibāḍiyya) est une tendance de l'islam fondée moins de cinquante ans après la mort du prophète Mahomet.
L’ibadisme a été chassé par d'autres courants musulmans pour ses pensées politiques : selon les ibadites, le commandeur des croyants ne doit pas être nécessairement de la lignée de Mahomet, ni d'une certaine ethnie ou couleur.
L'ibadisme est le courant dominant du sultanat d'Oman. Il est aussi présent dans certaines régions du Maghreb, notamment dans la région du Mzab et à Ouargla en Algérie[1] avec le kharidjisme (dont est issu l'ibadisme), dans le Djebel Nefoussa en Libye, à Djerba en Tunisie, mais aussi en Afrique de l'Est, en Tanzanie (à Zanzibar) et au Kenya.
Les ibadites ont leur propre école juridique. Ils se considèrent de nos jours comme la cinquième école du sunnisme[2]. L'ijtihad est réservé aux savants et les ibadites ont leurs propres recueils de hadiths[3].