République d'Irak
(ar) جمهورية العراق / jumhūriyyatu l-ʿirāq
(ku) كۆماری عێراق / Komarê ʿIraq
Drapeau de l'Irak |
Armoiries de l'Irak |
Devise | en arabe : الله أكبر (« Dieu est le plus grand ») |
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Hymne |
en arabe : موطني (Mawtini, « Mon pays ») |
Plus grande ville | Bagdad |
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Superficie totale |
435 052 km2 (classé 57e) |
Superficie en eau | Négligeable |
Fuseau horaire | UTC +3 |
Entité précédente | |
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Indépendance | Royaume-Uni |
Date |
Gentilé |
Irakien Iraquien[1] |
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Population totale (2020[2]) |
38 872 655 hab. (classé 36e) |
Densité | 89 hab./km2 |
PIB nominal (2022) |
297,341 milliards de $ + 41,92 %[3] |
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PIB (PPA) (2022) |
512,926 milliards de $ + 16,39 %[3] |
PIB nominal par hab. (2022) |
7 038,242 $ + 38,32 %[4] |
PIB (PPA) par hab. (2022) |
12 141,299 $ + 13,44 %[4] |
Dette publique brute (2022) |
Nominale 151 079,556 milliards de IQD - 16,20 % Relative 35,042 % du PIB - 40,95 % |
Monnaie |
Dinar irakien (IQD ) |
IDH (2021) | 0,686[5] (moyen ; 121e) |
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IDHI (2021) | 0,554[5] (93e) |
Coefficient de Gini (2012) | 29,5 %[6] |
Indice d'inégalité de genre (2021) | 0,558[5] (145e) |
Indice de performance environnementale (2022) | 27,8[7] (169e) |
Code ISO 3166-1 |
IRQ, IQ |
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Domaine Internet | .iq |
Indicatif téléphonique | +964 |
Organisations internationales | ONU OPEPFPEG (observateur) |
L’Irak[N 1], en forme longue la république d'Irak[N 2], est un pays du Proche-Orient, situé au nord de la péninsule arabique. L’Irak est parfois appelé « le pays des deux fleuves » en arabe (بلاد الرافدين / Bilād ar-Rāfidayn, en grec ancien Μεσοποταμία / Mesopotamía, littéralement pays « entre les fleuves », en référence au Tigre et à l'Euphrate). Bagdad en est la capitale et la plus grande ville.
D’une superficie de 435 052 km2, cet État a pour voisin la Turquie au nord, l’Iran à l'est, le Koweït au sud-est, l’Arabie saoudite au sud-sud-ouest, la Jordanie à l'extrême ouest et la Syrie au nord-ouest. L’Irak détient les quatrièmes plus grandes réserves de pétrole, et il est membre de l’OPEP.
L’Irak actuel couvre une grande partie de la Mésopotamie, berceau de grandes civilisations parmi les plus anciennes. C’est sur les berges du Tigre, passant par Bagdad, que l’écriture est née, il y a 5 000 ans. Aux époques achéménide, parthe et sassanide, le territoire de l’Irak (l'empire sémite de Babylone) est intégré à l’Empire perse, formant, peu avant sa conquête et son peuplement par les Arabes (au IIe siècle av. J.-C. par les Arabes de Characène et au IIIe siècle par la tribu des Banu Lakhm) et son islamisation au VIIe siècle, la province sassanide du Khvarvaran.
Ce territoire fit longtemps partie de l’Empire ottoman. Il fut occupé par le Royaume-Uni après la Première Guerre mondiale, puis placé sous un régime de mandat de la Société des Nations. Durant la période du mandat britannique de Mésopotamie, l’occupant britannique fit face en 1920 à une violente insurrection. Proclamé en 1921, le royaume d'Irak obtint sa pleine indépendance en 1932. La monarchie dure jusqu'en 1958, puis plusieurs gouvernements se succèdent par des coups d'État, l’Irak oscillant entre les influences antagonistes occidentales et anti-occidentales dans le contexte de la guerre froide. Le parti Baas prend de plus en plus d’importance et permet l’arrivée au pouvoir de Saddam Hussein en 1979.
Depuis, l’Irak a connu trois guerres meurtrières, des répressions sanglantes (dont celles des Kurdes et des chiites) et plus de dix ans d’embargo. Son régime, fondé à la fin des années 1960 par le Baas, a été aboli par l’invasion de la coalition menée par les États-Unis en 2003. Ce régime, en dépit de son caractère dictatorial présent dans la majorité des États du Moyen-Orient, semble avoir été populaire chez la plupart des sunnites, traditionnellement nationalistes, mais minoritaires au sein de la population irakienne. Depuis l’invasion américaine, l’Irak a été de facto sous tutelle de la coalition internationale, les Kurdes ont obtenu l’autonomie d’une région au nord du pays, la laïcité a disparu et la politique a été dominée par les affrontements intercommunautaires, ponctués de nombreux attentats et cause de l’émigration des minorités chrétiennes et juives.
Le gouvernement est actuellement dirigé par Mohammed Chia al-Soudani, à la tête d'une coalition dominée par les partis chiites. Dans un effort de répartition des rôles entre les trois principales communautés, l'exécutif est partagé entre trois personnes : le président Abdel Latif Rachid est kurde sunnite, le Premier ministre est chiite, et le président du parlement arabe sunnite. Chacune de ces têtes est entourée de deux adjoints, appartenant aux deux autres communautés. On note l'influence déterminante de deux personnalités religieuses issues de la communauté chiite : l’ayatollah Ali al-Sistani et Moqtada al-Sadr.
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