Jack Layton | ||
Jack Layton, en 2008. | ||
Fonctions | ||
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Chef de l'opposition officielle | ||
– (3 mois et 20 jours) |
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Monarque | Élisabeth II | |
Gouverneur | David Lloyd Johnston | |
Premier ministre | Stephen Harper | |
Législature | 41e Parlement | |
Prédécesseur | Michael Ignatieff | |
Successeur | Nycole Turmel | |
Chef du Nouveau Parti démocratique | ||
– (8 ans, 6 mois et 28 jours) |
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Prédécesseur | Alexa McDonough | |
Successeur | Nycole Turmel (Intérim) Thomas Mulcair |
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Député à la Chambre des communes | ||
– (7 ans, 1 mois et 25 jours) |
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Élection | 28 juin 2004 | |
Réélection | 23 janvier 2006 14 octobre 2008 2 mai 2011 |
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Circonscription | Toronto—Danforth | |
Prédécesseur | Dennis Mills | |
Successeur | Craig Scott | |
Biographie | ||
Nom de naissance | John Gilbert Layton | |
Surnom | Jack | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Montréal (Canada) | |
Date de décès | (à 61 ans) | |
Lieu de décès | Toronto (Canada) | |
Nationalité | Canadienne | |
Parti politique | Nouveau Parti démocratique | |
Père | Robert Layton | |
Mère | Doris Steeves | |
Conjoint | Olivia Chow | |
Enfants | 2 | |
Entourage | Gilbert Layton (Grand-père) | |
Diplômé de | Université McGill Université York |
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Profession | Enseignant | |
Religion | Église unie du Canada | |
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John Gilbert « Jack » Layton (Montréal, – Toronto, [1]) est un homme politique canadien. Il dirigeait le Nouveau Parti démocratique du Canada (NPD) de 2003 à sa mort et il était chef de l'opposition officielle à la Chambre des communes du Canada du à sa mort.
Fils de Robert Layton qui gradua de l'Université McGill comme ingénieur en 1947 et de Doris Steeves, une femme réservée descendante d'un père de la Confédération[2], Jack grandit à Hudson (Québec) et termine ses études à Toronto (Ontario), où il s'installe. Quand il arrive sur la scène publique municipale de Toronto comme échevin et conseiller municipal, pendant les années 1980 et 1990, il est une des voix de gauche les plus fortes, aux conseils municipal et métropolitain de la ville. En 1991, il se présente sans succès à la mairie de Toronto, mais devient par la suite le chef de la Fédération canadienne des municipalités.
En 2003, c'est dès le premier tour de scrutin qu'il est élu chef du Nouveau Parti démocratique du Canada (NPD), un parti politique considéré « de gauche » au Canada, le parti auquel il adhère depuis alors trente-deux ans. Sous sa direction, le parti agrandit son soutien électoral de façon considérable : ses appuis doublent lors de l'élection de 2004, lui donnant ainsi la balance du pouvoir. Layton, alors nouveau député fédéral, représente la circonscription de Toronto-Danforth et obtient pour le NPD des amendements majeurs, de teneur socio-démocrate, au budget de 2005, qui sera surnommé « le premier budget néo-démocrate », mais fait chuter le gouvernement libéral de Paul Martin, sur un vote de non-confiance, à la suite du scandale des commandites. Le NPD acquiert encore plus de votes en 2006 et en 2008, frôlant ses sommets historiques atteints sous le chef Ed Broadbent durant les années 1980. Mais, en 2011, le parti surpasse de loin cette réussite, mettant fin de façon spectaculaire à sa faiblesse historique au Québec et, avec un total de 103 sièges au Canada, devient l'opposition officielle. Ce succès fait de Jack Layton le chef qui a le mieux réussi en fait d'appui électoral de toute l'histoire du NPD au fédéral.
Cependant, moins de quatre mois après cette victoire, après le congrès du NPD célébrant le cinquantième anniversaire de sa fondation, il meurt des suites d'un cancer, à l'âge de 61 ans. Jack n'a siégé qu'un mois comme chef de l'opposition officielle lors du début de la nouvelle session parlementaire en .
Il a été élu personnalité de l'année 2011 au Canada. Son successeur à la tête du NPD et de l'opposition officielle est Thomas Mulcair élu en au congrès du leadership néo-démocrate. Nycole Turmel a assuré l'intérim.