Jacques Peyrat | |
Jacques Peyrat dans les années 2000. | |
Fonctions | |
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Sénateur français | |
– (9 ans, 11 mois et 28 jours) |
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Élection | 27 septembre 1998 |
Circonscription | Alpes-Maritimes |
Groupe politique | RPR (1998-2002) UMP (2002-2008) |
Prédécesseur | Honoré Bailet |
Successeur | Louis Nègre |
Maire de Nice | |
– (12 ans, 8 mois et 24 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Prédécesseur | Jean-Paul Baréty |
Successeur | Christian Estrosi |
Député français | |
– (1 an, 3 mois et 15 jours) |
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Élection | 1er juin 1997 |
Circonscription | 2e des Alpes-Maritimes |
Législature | XIe (Cinquième République) |
Groupe politique | RPR |
Prédécesseur | Jean-Paul Baréty |
Successeur | Jacqueline Mathieu-Obadia |
– (2 ans, 1 mois et 12 jours) |
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Élection | 16 mars 1986 |
Circonscription | Alpes-Maritimes |
Législature | VIIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | FN-RN |
Conseiller régional de Provence- Alpes-Côte d'Azur | |
– (3 ans, 3 mois et 3 jours) |
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Élection | 22 mars 1992 |
Circonscription | Alpes-Maritimes |
Président | Jean-Claude Gaudin |
Conseiller général des Alpes-Maritimes | |
– (6 ans et 27 jours) |
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Élection | 22 mars 1992 |
Circonscription | Nice-14 |
Prédécesseur | Marie-Jeanne Murcia |
Successeur | Paul Cuturello |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Belfort (Territoire de Belfort) France |
Nationalité | Française |
Parti politique | RPF (1947-1955) CNIP (~1955-1966) RI (1966-1973) FN (1973-1994) ER (depuis 1994) RPR (1996-2002) UMP (2002-2008) |
Diplômé de | Faculté de droit de Paris |
Profession | Avocat |
Religion | Catholicisme |
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Jacques Peyrat, né le à Belfort, est un avocat et homme politique français. Il est député des Alpes-Maritimes de 1986 à 1988 et de 1997 à 1998, maire de Nice de 1995 à 2008, sénateur des Alpes-Maritimes de 1998 à 2008 et président de la communauté d'agglomération Nice-Côte d'Azur de 2002 à 2008.
Jacques Peyrat est issu d'une famille de militaires originaire de l'est de la France. Il s'installe à Nice en 1946 puis mène des études de droit, d'abord à Nice puis à Paris où il fait la connaissance de Jean-Marie Le Pen. Il s'engage avec ce dernier dans la Légion étrangère et participe à la guerre d'Indochine à partir d'. Revenu en France, il entame une carrière dans l'immobilier puis devient cadre chez Mobil Oil. Reprenant ses études de droit, il obtient son certificat d'aptitude à la profession d'avocat en 1968. Inscrit au barreau de Nice, il acquiert une certaine réputation en tant qu'avocat pénaliste. En 1977, le cerveau présumé du « casse du siècle » Albert Spaggiari le choisit pour assurer sa défense.
Parallèlement à ses études puis à sa carrière professionnelle, il s'engage en politique dès 1947 d'abord chez les gaullistes, puis après la guerre d'Indochine, au sein de la droite giscardienne. Figurant sur la liste de Jean Médecin aux élections municipales de 1965, il devient conseiller municipal de Nice. En 1973, il rejoint le Front national qui vient d'être créé et s'y impose comme le leader local. Ses scores électoraux sont modestes jusqu'aux élections législatives de 1986 qui le conduisent à l'Assemblée nationale. Il y siège jusqu'en 1988 et intensifie dans le même temps son implantation locale, comme en témoigne sa victoire dans le canton de Nice-14 en 1992-1993. Toutefois, il ne parvient pas à se faire réélire député.
Il quitte le Front national en et fonde un mouvement local, l'Entente républicaine. Soutenu par Jacques Médecin, il remporte assez largement les élections municipales de 1995 et devient maire de Nice. Il rejoint le RPR en et est élu sous cette étiquette député de la deuxième circonscription des Alpes-Maritimes en 1997 puis sénateur des Alpes-Maritimes en 1998. Conduisant une liste d'union de la droite, il est réélu maire de Nice en 2001. À la tête de la ville, Jacques Peyrat mène une politique d'assainissement des finances municipales, de baisse légère des impôts et réalise la construction de grands équipements comme la ligne 1 du tramway.
Lors des élections municipales de 2008, l'UMP lui refuse l'investiture au profit de Christian Estrosi, lequel devient maire de Nice. Peu après, Jacques Peyrat perd également son poste de sénateur. Toujours président de l'Entente républicaine, s'étant rapproché du Front national, de Nissa Rebela et du RPF, il se présente aux élections municipales de 2014 à Nice, où il est éliminé dès le premier tour. À la suite de cet échec, il annonce sa retraite de la vie politique.