Grand maître de l'ordre du Temple | |
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Jacques de Molay, né entre 1244 et 1249 à Molay, village de l'actuelle Haute-Saône en Franche-Comté[1], et mort à Paris le 11[2],[3],[4],[5],[6] ou le [7], fut le 23e et dernier maître de l'ordre du Temple.
Il entre dans l'ordre à Beaune en 1265[8]. Après avoir combattu en Terre sainte, il est élu à la tête de l’ordre en 1292, alors qu'il se trouve à Chypre[9]. À cette date, l'ordre est en crise, après la mort de nombreux frères et dignitaires lors de la chute des dernières positions des États latins d'Orient et de Saint-Jean-d'Acre en mai 1291. La défense de ces lieux étant la raison d'être des Templiers, leur réputation est affaiblie. Jacques de Molay consacre son magistère à réorganiser l'ordre en Orient et en Occident, à préparer la reconquête des lieux saints et à nouer des alliances solides en Europe.
C'est dans cette dernière tâche qu'il échoue. Le , il est arrêté à Paris sur ordre de Philippe le Bel, qui accuse les Templiers d'hérésie et de pratiques obscènes. Après quelques hésitations, le pape Clément V et les autres souverains chrétiens ne le soutiennent pas. À la suite d'un procès peu équitable, Jacques de Molay est exécuté, en mars 1314, sur un bûcher dressé sur l'île aux Juifs, à Paris[10].
La fin dramatique de Jacques de Molay a inspiré légendes et fictions tournant en particulier autour de la malédiction qu'il aurait lancée contre Philippe le Bel et Clément V. La plus célèbre est la suite romanesque Les Rois maudits (1955 à 1977), de Maurice Druon, qui prend pour point de départ l'exécution de Jacques de Molay.
« Das Geburtsjahr läßt sich also nicht eindeutig bestimmen. Wir beschränken uns auf eine ungefähre Schätzung. Demnach wurde Jacques de Molay im fünften Jahrzehnt des 13. Jahrhunderts in der Zeitspanne von 1244/45 bis 1248/49 geboren. ... Wenngleich zu dieser – wohl eher unbedeutenden – Frage noch nicht alles gesagt ist, würde ich für das Molay in der Haute-Saône optieren. ... Jacques de Molay stammt also aus einem vielleicht bedeutenden Adelsgeschlecht der Freigrafschaft Burgund und ist zwischen 1240 und 1250 geboren worden. Dieser räumliche und zeitliche Zusammenhang ist wichtig, denn die Freigrafschaft Burgund gehörte nicht zum französischen Königreich, sondern zum Deutschen Reich: Jacques de Molay war insofern kein Untertan des französischen Königs. ... »
« Sein Scheiterhaufen wurde auf einer Seine-Insel unterhalb des Parks des Königspalasts in Höhe des heutigen Pont-Neuf errichtet, und nicht auf der Spitze des Vert-Galant, der im Mittelalter noch nicht existierte. Eine sorgfältige Studie der Chroniken, die von dem Ereignis berichteten, läßt den 11. März 1314 (den Tag vor Sankt Gregorius) als wahrscheinlicheres Datum der Vollstreckung des Urteils erscheinen als den 18. März, der üblicherweise angegeben wird (S. 269, 273). »
« The date given in the chronicle of Guillaume de Nangis was the day after the Feast of Saint Gregory, or Monday 18 March (the feast day fell on 12 March); this is the date most often retained by historians of the Temple trial. But other chroniclers, such as Bernard Gui, have proposed the Monday before the Feast of Saint Gregory, or 11 March. We tend to agree with Bernard, since the chronology he proposes is most often very accurate. »
« Le Temple, dès lors, était voué à disparaître, mais, devant Notre-Dame, le 11 mars 1314, Jacques de Molay, au prix de sa vie, revint sur ses aveux. ... Ce pari sur la mémoire et la postérité, au prix du sacrifice de sa vie, lui permit d’ouvrir une brèche et de s’extraire du piège dont depuis ses aveux, arrachés sous la torture, il était captif. Le sursaut de Notre-Dame, le 11 mars 1314, n’a donc rien d’un héroïsme vain. »
« Der letzte, zugleich der berühmteste, war Jacques de Molay, der am 11. März 1314 für seinen Orden den Tod des Märtyrers auf den Scheiterhaufen der Inquisition fand. — Zunächst jedoch wurden „die neuen Maccabäer", „die Athleten Christi" überall begeistert gefeiert und unterstützt. ... Am 11. März 1314 sollte der feierliche Schlußakt des Inquisitionsprozesses gegen den greisen Molay und die restlichen Ordensoberen stattfinden. »
« Abstract: This article revisits the generally accepted account of the execution of the Templar leaders Jacques de Molay and Geoffroi de Charny in March 1314, which derives from the continuation of the Latin Universal Chronicle of Guillaume de Nangis. Other contemporary chronicles, non-narrative evidence, and papal pronouncements cast light on the proceedings conducted by the three cardinal legates Clement V appointed to judge four Templar leaders in Paris, and suggest that the executions occurred on 11 rather than 18 March (the date given in the continuation) and, rather than being ordered by King Philip the Fair (as the continuation alleges), were the direct result of the cardinal legates’ decisions and actions. »
« The leaders eventually came before the papal representatives on 18 March 1314 and were sentenced to perpetual imprisonment. Hugh of Pairaud and Geoffrey of Gonneville, Preceptor of Aquitaine, accepted their fate in silence, but James of Molay and Geoffrey of Charney, Preceptor of Normandy, loudly protested their innocence and asserted that the Order was pure and holy. At once the king ordered that they be condemned as relapsed heretics and, on the same evening, they were burnt at the stake on the Ile des Javiaux in the Seine. »