Professeur |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Pseudonyme |
Paulus Constantius |
Domicile |
Birth house of Jan Hus (d) |
Formation |
Université Charles de Prague (baccalauréat universitaire) (jusqu'en ) |
Activités |
Traducteur, linguiste, enseignant, prédicateur, prêtre chrétien, pasteur, écrivain, philosophe, théologien, professeur d'université, bohémiste |
A travaillé pour | |
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Religion |
Catholicisme, puis précurseur de l’Eglise Hussite |
Maître |
Stanislaus von Znaim (d) |
Condamné pour | |
Fête |
Jan Hus ou Jean Huss, né entre 1369 et 1372 à Husinec (royaume de Bohême) et mort supplicié le 6 juillet 1415 à Constance (principauté épiscopale de Constance), est un théologien, universitaire et réformateur religieux tchèque des XIVe et XVe siècles.
Son excommunication en 1411, et sa condamnation par l'Église catholique pour hérésie, puis sa mort sur le bûcher le , lors du concile de Constance, déclenchent la création de l'Église hussite et les croisades contre les hussites. Le protestantisme voit en lui un précurseur.
La langue tchèque lui doit son diacritique, le háček.
Il est l'une des personnalités les plus éminentes et les plus importantes de l'histoire tchèque[1], érigé en figure de héros national et d'allégorie des combats contre l'oppression catholique, impériale et allemande. Son supplice, le , est commémoré par un jour férié.
Maurice Barthélémy (1904) le compte pour être l'un des martyrs de la libre-pensée et de « l'intolérance cléricale »[2].
Dans une visée œcuménique, l’Église catholique amorce au milieu du XXe siècle sa réhabilitation, qu'elle réaffirme régulièrement par la voie de ses papes Jean-Paul II () et François ()[3] qui organise même une messe en son nom[4].