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Chroniques de Froissart, Le paradis d'amour (d), L'espinette amoureuse (d), La prison amoureuse (d), L'orloge amoureus (d) |
Jean Froissart ou Jehan Froissart, né vers 1337 à Valenciennes et mort vers 1410 à Chimay, est l'un des plus importants chroniqueurs de l'époque médiévale d'Europe de l'Ouest.
Ses Chroniques couvrent la première moitié de la guerre de Cent Ans, à partir de la déposition d'Édouard II en 1326 jusqu'à 1400. Elles constituent une source essentielle pour la connaissance du XIVe siècle et de la culture chevaleresque de l'époque en Angleterre et en France.
En conformité avec les techniques du roman courtois, Froissart s'attache à narrer les prouesses des rois et de leurs preux chevaliers ; il ne s'efface pas derrière le récit des événements mais les commente et prend parfois à témoin son lecteur. Toutefois, en tant qu'historien, il dit ne relater que ce qu'il a vu lui-même ou ce qui lui a été raconté par des témoins sûrs et affirme l'impartialité de son récit. Avec les Vrayes chroniques du chroniqueur liégeois Jean le Bel, dont il s'est beaucoup inspiré, ces Chroniques, qui sont d'une grande cohérence interne, ont fait apparaître la guerre entre les rois de France et d'Angleterre — que l'on appellera plus tard « guerre de Cent Ans » — comme un tout cohérent et un épisode signifiant de l'histoire de ces deux pays[1].
Outre quelques recueils de poèmes, Froissart est aussi l'auteur de Meliador, un long roman en octosyllabes qui met en scène les exploits des héros arthuriens.