Fauteuil 24 de l'Académie française | |
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Sépulture |
Cimetière du Père-Lachaise (depuis le ) |
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Conjoint |
Marie Héricart (d) |
Membre de |
Académie française (1684-1695) |
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Genre artistique |
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Jean de La Fontaine, baptisé le en l'église Saint-Crépin-hors-les-murs à Château-Thierry et mort le à Paris, est un homme de lettres du Grand siècle et l'un des principaux représentants du classicisme français. Outre ses Fables et ses Contes libertins, qui ont établi sa célébrité dès les années 1660, on lui doit divers poèmes, pièces de théâtre et livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste.
Proche de Nicolas Fouquet, Jean de La Fontaine reste à l'écart de la cour royale, mais fréquente les salons parisiens, notamment celui de Madame de La Sablière. Malgré des oppositions, il est reçu à l'Académie française en 1684. Dans la fameuse Querelle des Anciens et des Modernes, il se range avec ses collègues Racine et Boileau dans le parti des Anciens.
C'est en effet en s'inspirant des fabulistes de l'Antiquité gréco-latine et en particulier d'Ésope, qu'il écrit les Fables qui font sa renommée. Le premier recueil, qui correspond aux livres I à VI des éditions modernes, est publié en 1668, le deuxième (livres VII à XI) en 1678, et le dernier (livre XII actuel) est daté de 1694. Le brillant maniement des vers et la visée morale des textes, beaucoup plus complexes qu'il n'y paraît à la première lecture, ont déterminé le succès de cette œuvre à part et les Fables de La Fontaine sont toujours considérées comme un des chefs-d’œuvre de la littérature française. Le fabuliste a éclipsé le conteur, d'autant que le souci moralisant a mis dans l’ombre les contes licencieux publiés entre 1665 et 1674.