Jeremy Corbyn | ||
Portrait officiel de Jeremy Corbyn en 2024. | ||
Fonctions | ||
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Chef de l'opposition officielle | ||
– (4 ans, 6 mois et 23 jours) |
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Monarque | Élisabeth II | |
Premier ministre | David Cameron Theresa May Boris Johnson |
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Gouvernement | Corbyn | |
Législature | 56e, 57e et 58e | |
Prédécesseur | Harriet Harman | |
Successeur | Keir Starmer | |
Chef du Parti travailliste | ||
– (4 ans, 6 mois et 23 jours) |
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Élection | 12 septembre 2015 | |
Réélection | 24 septembre 2016 | |
Chef adjoint | Tom Watson (2015-2019) | |
Prédécesseur | Harriet Harman (intérim) Ed Miliband |
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Successeur | Keir Starmer | |
Membre de la Chambre des communes | ||
En fonction depuis le (41 ans, 5 mois et 4 jours) |
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Élection | 9 juin 1983 | |
Réélection | 11 juin 1987 9 avril 1992 1er mai 1997 7 juin 2001 5 mai 2005 6 mai 2010 7 mai 2015 8 juin 2017 12 décembre 2019 4 juillet 2024 |
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Circonscription | Islington North | |
Législature | 49e, 50e, 51e, 52e, 53e, 54e, 55e, 56e, 57e, 58e et 59e | |
Groupe politique | Travailliste (1983-2020) Indépendants (depuis 2020) |
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Prédécesseur | Michael O'Halloran | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Jeremy Bernard Corbyn | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Chippenham (Royaume-Uni) | |
Nationalité | Britannique | |
Parti politique | Parti travailliste (1965-2024) Indépendant (depuis 2024) |
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Diplômé de | Adams' Grammar School | |
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Chefs de l'opposition officielle du Royaume-Uni | ||
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Jeremy Bernard Corbyn [ˈdʒɛɹɪmi ˈkɔːrbɪn][1], né le à Chippenham (Wiltshire), est un homme politique britannique.
Il est député pour Islington North à la Chambre des communes depuis 1983. Tenant de l’aile gauche du parti, opposant au New Labour de Tony Blair et à son orientation centriste, il remporte l’élection de 2015 à la direction du Parti travailliste et devient ainsi chef de l'opposition officielle.
Contesté par les cadres centristes de son parti au point de devoir remettre son mandat en jeu un an après son élection, il voit sa position stabilisée par sa réélection, notamment grâce à l'organisation Momentum, et mène son parti à un niveau qu'il n'avait plus atteint depuis les débuts du blairisme à l'occasion des élections générales de 2017.
Il est critiqué par la suite pour son ambiguïté sur la question du Brexit, pour sa gestion des cas d'antisémitisme au sein du Labour ainsi que pour des propos controversés concernant le Hamas et le Hezbollah[2].
Il essuie un revers face aux conservateurs de Boris Johnson aux élections générales de 2019, lors desquelles le Parti travailliste atteint un plus bas historique en termes de sièges. Après cette défaite, il quitte la direction du parti, qui le met à l’écart de ses rangs l’année suivante, puis l’exclut en 2024 après qu’il a décidé de se présenter face au candidat officiellement investi par les travaillistes dans sa circonscription.