Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
High Laver (d) |
Nationalité | |
Formation |
Westminster School (à partir de ) Christ Church (- |
École/tradition | |
Principaux intérêts | |
Idées remarquables | |
Œuvres principales | |
Influencé par | |
A influencé | |
Adjectifs dérivés |
lockéen , lockéenne |
Père |
John Locke (d) |
Mère |
Agnes Keene (d) |
Fratrie |
Thomas Locke (d) |
John Locke (prononcé en anglais : /d͡ʒɒn lɒk/)[1], né le à Wrington (Somerset) et mort le à High Laver (Essex), est un philosophe anglais. Il vit à une époque charnière qui voit la fin des guerres de religion, les débuts du rationalisme et une forte opposition à l'absolutisme en Angleterre. Proche de Anthony Ashley-Cooper (1er comte de Shaftesbury), Locke est partie prenante à ces débats et aux théories alors naissantes du contrat social, de la loi et du droit naturel, ainsi que de l'état de nature. Il s'intéresse aussi au droit de propriété et aux prémisses de ce qui sera appelé à compter du XIXe siècle le libéralisme.
Ses écrits sur la tolérance ne peuvent être disjoints d'une période où s'opère un profond réajustement des champs politiques et religieux. Dans l'optique qui s'ouvre en partie grâce à lui, le politique s'occupe du monde présent et la religion s'occupe du monde de l'au-delà, les deux ne devant pas interférer. Sa théorie politique s'oppose à l'absolutisme qui se met alors en place en France et qui échoue à s'imposer en Angleterre, en partie à cause de lui. Il est aussi un des fondateurs de la notion d'État de droit.
Son Essai sur l'entendement humain est un ouvrage majeur dans lequel il construit une théorie des idées et une philosophie de l'esprit. Tout en s'opposant au matérialisme de Hobbes, il considère que l'expérience est à l'origine de la connaissance et rejette la notion d'idées innées soutenue par Descartes. Sa théorie de la connaissance est qualifiée d'empiriste, et annonce le sensualisme.