Surnom |
El Chueco (Jambes-arquées), El Maestro (Le maître) |
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Date de naissance | |
Lieu de naissance | Balcarce (Argentine) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Buenos Aires (Argentine) |
Nationalité | argentine |
Qualité | Pilote automobile |
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Années | Écurie | C. (V.) |
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1950-1951 | Alfa Romeo | 13 (6) |
1953-1954 | Maserati | 10 (3) |
1954-1955 | Daimler-Benz | 12 (8) |
1956 | Ferrari | 7 (3) |
1957 | Maserati | 7 (4) |
1958 | Sud Americana | 1 (0) |
1958 | Privé | 1 (0) |
Nombre de courses | 53 (51 départs) |
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Pole positions | 29 |
Podiums | 35 |
Victoires | 24 |
Champion du monde | 1951, 1954, 1955, 1956, 1957 |
Temple international de la renommée du sport automobile 1990
Juan Manuel Fangio, né le à Balcarce et mort le à Buenos Aires, est un pilote automobile argentin.
Cinq fois champion du monde de Formule 1 (en 1951, 1954, 1955, 1956 et 1957[1]), il a dominé la discipline reine du sport automobile dans les années 1950, étant jusqu'à ce jour le seul pilote à être sacré champion du monde dans 4 écuries différentes. Grâce à ses exploits et à son pourcentage unique de victoires par Grand Prix disputé (24 victoires sur 51 Grands Prix, pour un record absolu de 47,06 %), nombreux sont ceux qui le considèrent comme le plus grand pilote de l'histoire[2].
Son record de cinq titres mondiaux a tenu jusqu'au début des années 2000, où il a été dépassé par Michael Schumacher puis par Lewis Hamilton (7 titres chacun). Une expression courante a existé au XXe siècle pour les automobilistes qui roulaient trop vite ou tentaient de conduire de manière sportive : « Tu te prends pour Fangio ? »[3].