Judy Garland

Judy Garland
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Judy Garland, vers 1940.
Nom de naissance Frances Ethel Gumm
Surnom Judy Garland
Naissance
Grand Rapids (Minnesota, États-Unis)
Nationalité américaine
Décès (à 47 ans)
Londres (Royaume-Uni)
Profession actrice
chanteuse
danseuse
Films notables Le Magicien d'Oz (1939)
Le Chant du Missouri (1944)
Parade de printemps (1948)
Une étoile est née (1954)
Jugement à Nuremberg (1961)

Judy Garland, née Frances Ethel Gumm, le à Grand Rapids et morte le à Londres, est une actrice, chanteuse et danseuse américaine. Elle connait une célébrité internationale et est réputée pour sa polyvalence. Elle a reçu un Golden Globe, un Tony Award spécial et est l'une des douze personnes dans l'histoire à avoir reçu un Oscar de la jeunesse[1],[2],[3]. Elle est la mère de la chanteuse et actrice Liza Minnelli.

Elle commence à se produire dès l'enfance avec ses deux sœurs aînées dans la troupe de vaudeville The Gumm Sisters, et signe à la Metro-Goldwyn-Mayer à l'adolescence. Elle apparaît dans une vingtaine de films de la MGM, notamment Le Magicien d'Oz (1939), Le Chant du Missouri (1944), Les Demoiselles Harvey (1946), Parade de printemps (1948) et La Jolie Fermière (1950). Garland est une partenaire récurrente à l'écran de Mickey Rooney et Gene Kelly et collabore régulièrement avec le réalisateur Vincente Minnelli, son second mari. En 1950, après 15 ans à la MGM, elle est libérée de son contrat avec le studio dans le cadre d'une série de problèmes personnels qui l'empêchent d'en remplir les termes.

Bien que sa carrière cinématographique soit devenue intermittente par la suite, elle tient deux de ses rôles les plus acclamés par la critique : dans le film musical Une étoile est née (1954) pour lequel elle est nommée aux Oscars, et dans le film de procès Jugement à Nuremberg (1961). Elle est également chanteuse et tient des concerts qui attire un public record, sort huit albums studio et anime sa propre série télévisée nommée aux Emmy Awards, The Judy Garland Show (en). À 39 ans, elle devient la plus jeune (et la première femme) récipiendaire du prix Cecil B. DeMille pour l'ensemble de ses contributions dans l'industrie cinématographique.

Tout au long de sa carrière, elle enregistre de nombreuses chansons, dont Over the Rainbow, qui devient sa chanson signature, le classique de Noël Have Yourself a Merry Little Christmas et l'hymne de la Saint Patrick It's a Great Day for the Irish (en). Elle remporte le Grammy Award de l'album de l'année pour son enregistrement live de 1961, Judy at Carnegie Hall, et la première femme à remporter ce prix[4].

Garland connaît des difficultés dans sa vie personnelle dès son plus jeune âge. Les pressions de la célébrité précoce affectent sa santé physique et mentale dès son adolescence. Son image d'elle-même est influencée par les critiques constantes de la part des dirigeants du cinéma qui pensent qu'elle n'est pas physiquement attrayante et qui manipulent son apparence physique à l'écran[5]. Elle a des problèmes financiers, devant souvent des centaines de milliers de dollars d'arriérés d'impôts. Tout au long de sa vie adulte, elle lutte contre des troubles liés à la consommation de substances impliquant à la fois des drogues et de l'alcool. Elle meurt d'un surdosage en barbituriques en 1969 à l'âge de 47 ans. En 1997, elle reçoit à titre posthume le Grammy du couronnement d'une carrière. Plusieurs de ses enregistrements sont intronisés au Grammy Hall of Fame, et, en 1999, l'American Film Institute la classe « 8e actrice de légende » dans sa liste AFI's 100 Years... 100 Stars[6].

  1. Irene Lacher, « A Big Legal Battle Over Garland's Mini Award », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Lisa Wong Macabasco, « Renée Zellweger Just Won the Oscar That Judy Garland Never Did », Vogue,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « Winners and Honorees 1952 », sur TonyAwards.com (consulté le )
  4. Colin Bertram, « Judy Garland's Life Was in a Downward Spiral Before Her 1969 Death », sur Biography.com, (consulté le )
  5. Anne H. Petersen, Scandals of Classic Hollywood, New York City, Plume (Penguin), , 157–78 [164, 166–69] (ISBN 978-0142180679), « 10. Judy Garland: Ugly Duckling »
  6. « Stars » [archive du ], sur AFI.com, American Film Institute (consulté le )

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