Kichwa Runa shimi | |
Pays | Équateur, Pérou, Colombie |
---|---|
Région | Andes, Amazonie |
Nombre de locuteurs | 2,5 millions[réf. nécessaire] |
Classification par famille | |
|
|
Codes de langue | |
IETF | inb, inj, qvo, qup, qud, qxr, qug, qvi, qvz, qxl, quw
|
ISO 639-3 | Variétés : inb – ingainj – inga de la jungleqvo – basses terres de Napoqup – Pataza méridionalqud – hautes terres de Calderónqxr – hautes terres de Cañarqug – hautes terres de Chimborazoqvi – hautes terres de Imbaburaqvj – hautes terres de Lojaqvz – Pastaza septentrionalqxl – hautes terres de Salasacaquw – basses terres de Tena |
Étendue | individuelle |
Type | vivante |
Échantillon | |
Passage de la Bible, Bible Segond 1910/Évangile selon Luc 23,41 :
Article premier de la Déclaration universelle des droits de l'homme (voir le texte en français) Tukuy runakunami maypipash kishpirishka, sumaykaypi(dignidad) paktapakta wacharin. |
|
modifier |
Le kichwa ou quichua est une langue amérindienne proche du quechua, parlée essentiellement en Équateur, mais aussi par certaines populations du sud de la Colombie (le peuple Inga) et du nord du Pérou (dans la vallée du Napo). Apparentée au quechua péruvien, elle s'en distingue par plusieurs caractéristiques importantes, dont l'absence de suffixes possessifs. Le kichwa est une langue agglutinante, qui possède de nombreuses variantes régionales, avec en particulier des différences très significatives entre le kichwa d'Amazonie, parlé dans l'est de l'Équateur (provinces du Napo et du Pastaza), et les différentes variantes parlées dans la Sierra. Reconnu, ainsi que le Shuar, comme « langue de communication interculturelle » par la Constitution équatorienne de 2008, le kichwa est enseigné en Équateur dans de nombreuses écoles bilingues, et une tentative de normalisation de l'orthographe et de la langue depuis la fin des années 1990 a abouti à la création du « kichwa unifié ».