Langues au Mali | |||||||
Langues officielles | Bambara, bomu, bozo, dogon (dogo-so,dogo-kan), peul (fulfulde), soninké (sarakolé), songhaï, sénoufo-mamara (minianka), syenara (sénoufo), touareg (tamalayt), hassanya (dialecte arabe malien), khassonké et malinké (maninkakan) | ||||||
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Langues semi-officielles | Français (langue de travail) | ||||||
Langues principales | Langue maternelle (%, 2009)[1] :
Langue la plus utilisée dans la vie courante (%, 2009)[1] : Langue d'alphabétisation (%, 2009)[2] : |
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Langues nationales | Bambara, bomu, bozo, dogon (dogo-so,dogo-kan), peul (fulfulde), soninké (sarakolé), songhaï, sénoufo-mamara (minianka), syenara (sénoufo), touareg (tamalayt), hassanya (dialecte arabe malien), khassonké et malinké (maninkakan) | ||||||
Principales langues étrangères | Arabe, anglais | ||||||
Langues des signes | Langue des signes malienne, Langue des signes de Tebul (Uluban) | ||||||
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Le Mali répertorie entre 58[3] et 78 langues[4] africaines. Le Bambara, langue de la capitale Bamako, est parlé par la moitié de la population et le français par 17 % de la population[5],[6].
Le français est la langue de travail, de l'administration et de l'enseignement et les treize langues nationales sont les langues officielles du pays, utilisées par l'État, avec le français dans l'administration et l'enseignement. En 2022, sur 21 473 000 Maliens, 3 702 000[6] sont francophones[5],[7], ce qui fait du français la 2e langue la plus connue après le bambara. Le bambara, une langue mandé et l'une des treize langues nationales et officielles du Mali, est cependant la langue véhiculaire du pays[8] et est largement utilisé dans les activités quotidiennes[9] ; elle est la principale langue maternelle au Mali (46 %) et également la plus parlée (52 %)[10], bien que pas uniformément répartie sur le territoire national. « Ce cas de diglossie du Mali est d'ailleurs très spécifique avec une langue nationale fortement présente dans la capitale mais pas sur tout le territoire national. Ce contexte de diglossie est également spécifique à certains pays d’Afrique et produit des environnements linguistiques qui offrent une place différente à la langue française que ce que nous observons par exemple à Yaoundé au Cameroun ou à Abidjan en Côte d'Ivoire[11]. »