Le lit majeur[1],[2], lit d'inondation,plaine d'inondation[3] ou champ d'inondation[1],[3] du lit d'un cours d'eau désigne la partie qui n'est inondée qu'en cas de crue[4]. Il est situé de part et d'autre[1] du lit mineur du fleuve ou de la rivière et est souvent vaste. Ses bordures extérieures correspondent au niveau de la plus grande inondation historique enregistrée[5],[6]. Il n'est donc qu'assez rarement occupé par l'eau et il constitue une capacité de stockage[7] temporaire de cette eau d'inondation.
La hiérarchisation entre lit majeur et lit mineur n'est possible que pour les cours d'eau dont le débit est à la fois régulier et rythmé[8].
↑Pierre-Alain Roche, Jacques Miquel et Eric Gaume, Hydrologie quantitative : Processus, modèles et aide à la décision, Paris, Springer, coll. « Ingénierie et développement durable », , 584 p. (ISBN978-2-8178-0105-6, lire en ligne), p. 97, 123 et 150
↑ a et bMichel Lang et Jacques Lavabre, Estimation de la crue centennale pour les plans de prévention des risques d'inondations, Quae, coll. « Update Sciences & Technologies », , 232 p. (ISBN978-2-7592-0067-2 et 2-7592-0067-1, lire en ligne), p. 13
↑Jean-Paul Chabard et Pascal Esposito, Mécanique des fluides appliquée : écoulements incompressibles, Paris, Presses de l’école nationale des ponts et chaussées, , 367 p. (ISBN2-85978-372-5), p. 276
↑Jacques Border, L'eau dans son environnement rural : hydraulique et cycle de l'eau, l'alimentation en eau potable, l'assainissement des agglomérations, Johanet, (ISBN978-2-900086-71-1 et 2-900086-71-X)
↑Michel Lang, Denis Cœur et Sylvie Brochot, Information historique et ingénierie des risques naturels : L'isère et le torrent du Manival, Antony, Cemagref Editions, coll. « Etudes », , 182 p. (ISBN2-85362-622-9, lire en ligne), p. 50 et 51