Louise Michel

Louise Michel
Louise Michel vers 1880.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
MarseilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Clémence Louise MichelVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Enjolras, La Vierge rougeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Idéologie
Membre de
Conflit
Lieu de détention
Archives conservées par
Œuvres principales
La Commune (d), Mémoires de Louise Michel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Louise Michel
Signature
Tombe de Louise Michel au cimetière de Levallois-Perret.

Louise Michel Écouter, alias « Enjolras », née le à Vroncourt-la-Côte[3] et morte le à Marseille, est une institutrice, écrivaine, militante anarchiste, franc-maçonne française aux idées féministes et l’une des figures majeures de la Commune de Paris durant laquelle elle s'implique tant politiquement que militairement en intégrant les rangs de la Garde nationale. Elle est aussi une des représentantes les plus célèbres de la part prise par les femmes dans la Commune de Paris.

Préoccupée très tôt par l'éducation, elle enseigne quelques années avant de se rendre à Paris en 1856. À 26 ans, elle y développe une importante activité littéraire, pédagogique et politique et se lie avec plusieurs personnalités révolutionnaires blanquistes de Paris des années 1860.

En 1871, elle participe activement aux événements de la Commune de Paris, autant en première ligne qu'en soutien. S'étant livrée en mai pour faire libérer sa mère, elle est déportée en Nouvelle-Calédonie où elle se convertit à la pensée anarchiste. Elle revient en Métropole en 1880, et, très populaire, multiplie les manifestations et réunions en faveur des prolétaires. Elle reste surveillée par la police et est emprisonnée à plusieurs reprises, mais poursuit son militantisme politique dans toute la France, jusqu'à sa mort à l'âge de 74 ans à Marseille.

Elle demeure une figure révolutionnaire et anarchiste de premier plan dans l'imaginaire collectif. Première à arborer le drapeau noir, elle popularise celui-ci au sein du mouvement libertaire. Elle est aussi un précurseur de la question du bien-être animal, dénonçant l'exploitation des bêtes de somme notamment, en parallèle de celle des êtres humains.

  1. « http://hdl.handle.net/10622/ARCH01834 » (consulté le )
  2. « http://hdl.handle.net/10622/ARCH02550 » (consulté le )
  3. Archives départementales de Haute-Marne, « Registres d'état civil », sur archives.haute-marne.fr (consulté le )

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