Le sous-ordre des Lumbricina regroupe l'ensemble des vers de terre, ou lombriciens[a], soit treize familles et plus de 7 000 espèces décrites (et des Haplotaxida très nombreuses non encore connues, surtout dans les régions tropicales). La quasi-totalité des espèces européennes appartient à la famille des Lumbricidae.
Selon Daniel Cluzeau, directeur de recherche à l'université de Rennes, expert en faune lombricienne, on connaît en France métropolitaine plus d'une centaine d’espèces de vers de terre ; et dans un même sol, de quatre à quinze espèces cohabitent (selon le type de sol, la saison, son histoire, le contexte pédoclimatique...)[8]. En Europe, derrière les bactéries et champignons ({quatre t/ha}, ils constituent la biomasse animale la plus importante (près de deux t/ha} ; l’équivalent en poids de six ou sept vaches[8].
↑(en) Maria Luz Cayuela, Julia Clause, Jan Frouz, Philippe C. Baveye, Interactive Feedbacks between Soil Fauna and Soil Processes, Frontiers Media SA, (lire en ligne), p. 56.
↑(en) Ingrid M. Lubbers, Kees Jan van Groenigen, Steven J. Fonte, Johan Six, Lijbert Brussaard & Jan Willem van Groenigen, « Greenhouse-gas emissions from soils increased by earthworms », Nature Climate Change, vol. 3, no 2, , p. 187–194 (DOI10.1038/nclimate1692).
↑(en) Weixin Zhang et al., « Earthworms facilitate carbon sequestration through unequal amplification of carbon stabilization compared with mineralization », Nature Communications, vol. 4, no 2576, , doi=10.1038/ncomms3576.
↑(en) Patrick Lavelle et Alister V. Spain, Soil Ecology, Springer Science & Business Media, (lire en ligne), p. 289
↑ a et b(en) Kenneth Ernest Lee, Earthworms. Their ecology and relationships with soils and land use, Academic Press, , p. 89
↑Jean-Paul Amat, Lucien Dorize, Emmanuèle Gautier, Éléments de géographie physique, éditions Bréal, (lire en ligne), p. 349
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