Maillechort

Maillechort
Coquetiers en maillechort (vers 1920-1930).
Caractéristiques générales
Composition
Cuivre (majoritaire, de 45 % à 65 %), nickel (minoritaire : de 5 % à 25 %, 5% minimum), zinc (minoritaire, de 20 % à 45 %) et parfois plomb (très faible)
Usages
Caractéristiques physiques
Masse volumique
8 600 kilogrammes par mètre cube, 8 750 kilogrammes par mètre cubeVoir et modifier les données sur Wikidata
Caractéristiques mécaniques
Dureté
75, 190Voir et modifier les données sur Wikidata
Caractéristiques thermique
Point de fusion
980 degré Celsius, 1 110 degré CelsiusVoir et modifier les données sur Wikidata
Bijoux et colliers traditionnels islandais en maillechort, musée national d'Islande.

Le maillechort est un alliage de cuivre, zinc, nickel et parfois plomb en très faible quantité, apprécié pour son aspect argenté ou son reflet blanc métallique, et pour cette raison parfois appelé argentan[a] ou alpaca[b]. Le maillechort ne contient pas l'élément argent dans l'alliage. Son aspect argenté en fait un substitut intéressant à l'argent, moins cher et plus durable. Il convient également bien pour être plaqué avec de l'argent.

En Chine, un minerai naturel a été fondu en un alliage connu sous le nom de paktong ou báitóng (白銅) ("cuivre blanc" ou cupronickel). Le nom anglais du maillechort, german silver et le nom espagnol plata alemana (tous deux littéralement en français : « argent allemand ») font référence à la recréation artificielle de la composition naturelle de ce minerai par les métallurgistes allemands[1],[2],[3]. Tous les maillechorts modernes d'importance commerciale (tels que ceux normalisés par la norme américaine ASTM B122[c]) contiennent du zinc et sont parfois considérés comme un sous-ensemble du laiton[4].

En anglais, le maillechort est également connu sous le nom de nickel silver. Le maillechort argenté par électrolyse est appelé « argent de Chine » (en allemand : Chinasilber) ou alsenide[5].


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  1. (en) Samuel J. Rosenberg, Nickel and its alloys, vol. 106, National Bureau of Standards, coll. « Monograph », p. 8.6
  2. (en) Keith Pinn, Paktong: The Chinese alloy in Europe, 1680-1820, ACC Art Books, , 204 p. (ISBN 978-1851493241)
  3. (en) Joseph Needham, Ling Wang, Gwei-Djen Lu, Tsuen-hsuin Tsien, Dieter Kuhn et Peter J. Golas, Science and Civilisation in China, Cambridge University Press, , 237–250 p. (ISBN 0-521-08571-3, lire en ligne)
  4. « Nickel Silver », sur makeitfrom.com (consulté le ).
  5. « Alsenīd », dans Meyers Großes Konversations-Lexikon, (lire en ligne) :

    « Alsenīd, galvanisch versilbertes Neusilber. »


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