Maxime Gorki

Maxime Gorki
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Portrait photographique de Gorki (vers 1910).
Nom de naissance Alekseï Maksimovitch Pechkov
Naissance
Nijni Novgorod, Empire russe
Décès (à 68 ans)
Moscou, URSS
Activité principale
Dramaturge, romancier
Auteur
Genres
Théâtre, romans, récits, autobiographie

Œuvres principales

Signature de Maxime Gorki

Maxime Gorki, parfois orthographié Gorky (en russe : Максим Горький, Maksim Gor'kij), nom de plume d’Alexis Pechkov (en russe : Алексей Максимович Пешков, Alekseï Maksimovitch Pechkov), est un écrivain russe né le 16 mars 1868 ( dans le calendrier grégorien) à Nijni Novgorod et mort le [1] à Moscou. Il est considéré comme un des fondateurs du réalisme socialiste en littérature et fut un homme engagé politiquement et intellectuellement aux côtés des révolutionnaires bolcheviques.

Enfant pauvre, autodidacte, formé par les difficultés et les errances de sa jeunesse[2], passé par le journalisme, il devient un écrivain célèbre dès ses débuts littéraires. Auteur de nouvelles pittoresques mettant en scène les misérables de la Russie profonde (Essais et Histoires, 1898), de pièces de théâtre dénonciatrices comme Les Bas-fonds en 1902 ou de romans socialement engagés comme La Mère, publié en 1907, il racontera aussi sa vie dans une trilogie autobiographique : Enfance (1914), En gagnant mon pain (1915-1916), Mes universités (1923).

Dès ses débuts littéraires, Gorki partage l'idéal des partis progressistes et se lie avec les bolcheviques et avec Lénine. Plusieurs fois emprisonné pour ses prises de position, en particulier lors de la révolution de 1905, il quitte la Russie et voyage aux États-Unis pour collecter des fonds pour le mouvement bolchevique. À son retour en 1906, il doit s'exiler à Capri pour des raisons à la fois médicales et policières[2].

Rentré en Russie à la suite d'une amnistie en 1913, Maxime Gorki est proche de Lénine et des révolutionnaires, mais formule des critiques dès qui lui valent les menaces du pouvoir : inquiet et malade de la tuberculose, il quitte la Russie en et se fixe de nouveau dans le sud de l'Italie en 1924.

Encouragé par Staline, il revient plusieurs fois en URSS après 1929 et s'y réinstalle définitivement en 1932 : il devient un membre éminent de la nomenklatura soviétique et participe à la propagande du régime qui l'honore mais le surveille en même temps[3]. Il meurt en dans des circonstances qui ont prêté au soupçon. Le régime lui organise des funérailles nationales et en fera l'écrivain soviétique par excellence.

  1. voir Encyclopédie Larousse [1]. Certaines sources donnent une date erronée : les reproductions des journaux du montrent que sa mort a été annoncée le 18, voir L'Humanité du et L’Ouest-Éclair du en ligne sur Gallica
  2. a et b Rinaldi Angelo, « Gorki: à Capri, c'est fini », sur lexpress.fr, (consulté le )
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Pesnot

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