Origines stylistiques |
Années 1980 et 1990 : rock progressif, heavy metal Depuis les années 2000 : heavy metal, rock progressif, jazz fusion, rock psychédélique, space rock |
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Origines culturelles | Milieu des années 1980, Royaume-Uni, Canada, États-Unis, et Australie |
Instruments typiques | Basse, guitare, percussions, synthétiseur, chant |
Popularité | Modérée depuis les années 1990 ; États-Unis et Europe |
Scènes régionales | Amérique du Nord, Scandinavie |
Voir aussi | Metal alternatif[1], metal expérimental[2], mathcore, post-metal[3] |
Sous-genres
Genres dérivés
Death metal technique, mathcore
Genres associés
Metal industriel, metal symphonique, metal avant-gardiste, rock symphonique
Le metal progressif ou progressive metal, est un sous-genre du heavy metal et du rock progressif, ayant émergé au Royaume-Uni et aux États-Unis durant les années 1970. Le metal progressif mélange des éléments de heavy metal et de rock progressif, en y reprenant son « agressivité »[6] et une sonorité de guitare électrique heavy metal amplifiée, accompagnées de compositions expérimentales, complexes et « pseudo-classiques »[6]. Le metal progressif fait souvent usage de thèmes conceptuels associés au rock progressif. Au fil des années, le metal progressif s'inspire de nombreux autres genres, incluant musique classique et jazz fusion.
Bien que le genre ait émergé à la fin des années 1980, ce n'est pas avant les années 1990 que le metal progressif parvient à avoir du succès[6]. Dream Theater, Queensrÿche, Tool[7] et Fates Warning ne sont que quelques exemples de groupes de metal progressif ayant atteint le succès commercial[8] ; également, des groupes de heavy metal comme Megadeth incorporent des éléments de musique progressive dans leurs chansons. La popularité du metal progressif commence à décliner dès la fin des années 1990, mais reste largement populaire dans la scène underground du genre[6].