Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Basilique Santa Croce de Florence, Tomb of Michelangelo Buonarroti (d) |
Autres noms |
Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni |
Activités | |
Autres activités | |
Formation | |
Maître | |
Élève | |
Lieux de travail | |
Mouvement | |
Mécène | |
Famille |
Famille Buonarroti (d) |
Père |
Lodovico di Leonardo Buonarroti Simoni (d) |
Mère |
Francesca di Neri del Miniato Siena (d) |
Parentèle |
Michelangelo Buonarroti (neveu) |
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Michel-Ange [mikɛlɑ̃ʒ][α], mononyme de Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni[β] [mikeˈland͡ʒelo di lodoˈviːko ˌbwɔnarˈrɔːti siˈmoːni][γ] (simplement Michelangelo Buonarroti, en italien), né le à Caprese (république de Florence) et mort le à Rome (États pontificaux), est un sculpteur, peintre, architecte, poète et urbaniste florentin de la Haute Renaissance.
Né dans la république de Florence, son œuvre s'inspire des modèles de l'Antiquité classique et influence durablement l'art occidental. Les capacités créatives et la maîtrise de Michel-Ange dans différents domaines artistiques le définissent comme un archétype de l'homme de la Renaissance, aux côtés de son rival et contemporain, Léonard de Vinci[1]. Compte tenu du volume considérable de correspondance, de croquis et d'ouvrages qui subsistent, Michel-Ange est l'un des artistes les mieux documentés du XVIe siècle. Preuves de l'admiration que lui vouent les intellectuels et d'autres artistes de son temps, plusieurs biographies sont publiées de son vivant ; la première est incluse dans Le Vite, recueil des biographies des artistes de la Renaissance de Giorgio Vasari (1550), la seconde émane de son élève, Ascanio Condivi en 1553. Une courte biographie par Paolo Giovio, Michaelis Angeli Vita paraît en 1527. Il a été salué par les biographes contemporains comme l'artiste le plus accompli de son époque[2],[3].
Protagoniste de la Renaissance italienne, déjà de son vivant, il est reconnu par ses contemporains comme l’un des plus grands artistes de tous les temps[4]. Son œuvre a une influence considérable sur ceux-ci, si bien que sa « manière » de peindre et de sculpter est abondamment reprise par les représentants de ce qu'on appellera le maniérisme qui prospère dans la Renaissance tardive.
Certaines de ses œuvres sont considérées comme des chefs-d’œuvre de la Renaissance : David (1504), lequel a longtemps orné la façade du Palazzo Vecchio de Florence avant d'être transféré dans l'Académie des beaux-arts de la ville ; la Pietà (1499), exposée dans une chapelle latérale de la basilique Saint-Pierre de Rome ; Moïse (1515) du tombeau de Jules II dans la basilique Saint-Pierre-aux-Liens de Rome ; le plafond de la chapelle Sixtine, peint entre 1508 et 1512 ; Le Jugement dernier, exécuté entre 1536 et 1541 sur le mur de l’autel de cette chapelle.
En tant qu'architecte, il conçoit le dôme de la basilique Saint-Pierre de Rome en 1508.
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