Monnaie scripturale

L'argent en chiffre enregistré dans les banques dans les comptes courants forme ce qu'on appelle la monnaie scripturale. La possession de monnaie par un titulaire de compte est matérialisée par une écriture en compte. Ces écritures longtemps tenues dans des registres sont maintenant gérées par informatique[1]. Ils forment l'essentiel de la masse monétaire, très loin devant les billets et les pièces (environ 90 % de la masse monétaire)[2]. Au milieu des années 1970, J. Adenot et Jean-Marie Albertini considèrent que la monnaie scripturale représente, au milieu des années 1970, l'équivalent de 80 % de la masse monétaire dans les pays de l'OCDE et cette proportion peut aller jusqu'à 90 % aux États-Unis[3]. Cette forme de monnaie est beaucoup plus appréciée pour la commodité de paiement qu'elle permet que pour la sécurité des parties dans l'échange[3].

La monnaie scripturale est créée par les banques commerciales (« les crédits font les dépôts ») ; contrairement aux pièces et billets créés par la banque centrale[2],[4]. Cette monnaie scripturale circule entre les agents économiques sous forme de virement d'un compte à un autre grâce à des moyens de paiement, comme les cartes de paiement, les virements ou les chèques.

  1. Définition, Banque du Canada
  2. a et b Banque de France, « Qui crée la monnaie ? », avril 2017 (page consultée le 30 mars 2018). Voir aussi la note d'information « Qui crée la monnaie ? », plus longue, de 2015.
  3. a et b J.-F. Bocquillon et M. Mariage, Économie générale : première G, Paris, Éditions Bordas, , 212 p. (ISBN 2-04-018961-0), p. 88
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