Moqtada al-Sadr مقتدى الصدر Muqtadā aṣ-Ṣadr | ||
Moqtada al-Sadr à Téhéran en 2019. | ||
Fonctions | ||
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Chef du Mouvement sadriste | ||
En fonction depuis le (20 ans, 11 mois et 8 jours) |
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Prédécesseur | Mohammad Sadeq al-Sadr | |
Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Najaf (Irak) | |
Parti politique | Mouvement sadriste (En marche) | |
Père | Mohammad Sadeq al-Sadr | |
Entourage | Mohammed Bakr al-Sadr | |
Religion | Islam chiite | |
Résidence | Koufa, près de Nadjaf | |
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Moqtada al-Sadr (arabe : مقتدى الصدر Muqtadā aṣ-Ṣadr) est un homme politique chiite irakien né le [1]. Il est le fils de l'ayatollah chiite irakien Mohammad Sadeq al-Sadr exécuté en , sous Saddam Hussein. Al-Sadr est qualifié par ses partisans de sayyid (descendant du Prophète). Il réside à Koufa, près de Nadjaf.
Considéré, en 2018, comme le principal représentant du nationalisme irakien, sa popularité inquiète aussi bien l'Iran que les États-Unis[2], il a déclaré en 2017 qu’il souhaitait « un Irak avec des relations régionales plus équilibrées »[3].
Al-Sadr revendique le titre de hodjatoleslam, que d’autres autorités chiites concurrentes lui dénient, notamment en raison de son jeune âge. En 2018, il présente des candidats de son parti dans les élections législatives irakiennes, en s'alliant avec le parti communiste irakien, cette coalition électorale étant nommée En marche. Ses idées sont qualifiées de nationalistes chiites par le quotidien Le Monde[4]. En , Moqtada al-Sadr lance les tractations pour tenter de former le nouveau gouvernement après la victoire de sa coalition, arrivée en tête des élections législatives du avec 54 députés sur 329[4]. La Constitution accorde un délai de trois mois maximum pour former un gouvernement[5].
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