La mort est l'état irréversible d'un organisme biologique ayant cessé de vivre. Cet état se caractérise par une rupture définitive dans la cohérence des processus vitaux (nutrition, respiration…) de l'organisme considéré.
Au niveau cellulaire, la mort désigne l’arrêt des fonctions de base d’une cellule. Au sein de communautés pluricellulaires, cette mort peut être accidentelle (nécrose) ou régulée, voire programmée (apoptose).
Chez l'être humain, le fait que le cœur puisse arrêter de battre pendant un moment avant d’être réanimé pose la question de la limite, ou de la transition entre vie et mort, qui n'est assez paradoxalement pas une évidence. Face à cette question, l’Organisation mondiale de la santé animale considère la mort comme « la disparition irréversible de l’activité cérébrale mise en évidence par la perte des réflexes du tronc cérébral »[2] : elle adopte ainsi une définition de la mort en tant que mort cérébrale, par distinction avec un simple arrêt cardiorespiratoire, état qualifié de « mort clinique », et alors même qu'un tel arrêt des activités cérébrales peut s'accompagner à l'inverse du maintien artificiel ou non d'autres fonctions organiques fondamentales.