La myrrhe est une gomme-résine aromatique produite par l'arbre à myrrhe (Commiphora myrrha ou Commiphora molmol, appelé aussi « myrrhe »[1]).
Le substantif féminin[2],[1],[3] myrrhe (prononcé [miʁ][1]) est un emprunt[2],[1], par l'intermédiaire[2] du latin myrrha, au grec μύρρα[1], de même sens. L'étymon est certainement dérivé de la racine sémitique mrr « être amer » (une des composantes de l'odeur de la myrrhe) attesté dans toutes les langues sémitiques anciennes (hébreu : mōr)[4].
Une gomme à peu près similaire, le baume de La Mecque, est produite par Commiphora opobalsamum. Elle pouvait être un des multiples constituants de la thériaque de la pharmacopée maritime occidentale au XVIIIe siècle[5].
- ↑ a b c d et e Informations lexicographiques et étymologiques de « myrrhe » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales [consulté le ].
- ↑ a b et c « Myrrhe », dans le Dictionnaire de l'Académie française, sur Centre national de ressources textuelles et lexicales [consulté le 20 décembre 2016].
- ↑ « myrrhe », sur Dictionnaires de français [en ligne]', Larousse [consulté le 20 décembre 2016].
- ↑ Dictionnaire historique de la langue française, dir. Alain Rey, Le Robert
- ↑ D'après Maistral, in Yannick Romieux, De la hune au mortier, Éditions ACL, Nantes, 1986.