Nationalisme civique

Le pygargue à tête blanche, l'un des symboles nationaux américains.

Le nationalisme civique ou libéral est une forme de nationalisme inspiré par le droit des personnes et identifié par les philosophes politiques qui croient en une forme non-xénophobe du nationalisme, compatible avec les valeurs de liberté, de tolérance, d'égalité et de droits individuels, quelles que soient les différences d'origines ou de culture[1]. Le nationalisme civique se différencie ainsi à la fois du nationalisme territorial inspiré par le droit du sol, que surtout du nationalisme ethnique (ethnonationalisme), le plus souvent inspiré par le droit du sang et du nationalisme culturel. Ernest Renan et John Stuart Mill sont souvent présentés comme les précurseurs du nationalisme civique. Les nationalistes civiques définissent souvent l'identité nationale par des valeurs morales communes permettant à tout citoyen de mener une vie autonome[2]dans un régime démocratique lui permettant d'être représenté dans les instances législatives et exécutives, et d'exercer des contrepouvoirs associatifs, médiatiques ou syndicaux. Dans les faits, la nation civique, soit l'État de droit, correspond à des sociétés pluralistes où ni l'État, ni des intérêts particuliers ne peuvent s'arroger la totalité des pouvoirs et des ressources. Un tel État doit être neutre, au-dessus des nationalités, des confessions et des groupes sociaux qui le composent, ne considérant que les individus possédant la citoyenneté de cet État.


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